Le Seigneur est proche
Nous voyons ici la grâce du Seigneur associant d’autres personnes à son service. Jésus néglige les prêtres officiels, les scribes savants et les pharisiens religieux, et il prend d’humbles pêcheurs. L’un d’eux, Simon, pouvait dire : “Je ne possède ni argent ni or” (Actes 3. 6). Le manque de richesse et de connaissance humaine n’est pas un empêchement pour être un compagnon du Seigneur, ou pour être employé à son service. Néanmoins, si humble que soit l’appel de ceux que le Seigneur veut engager à son service, ses serviteurs ne sont pas des chômeurs. Ces hommes simples accomplissaient leur métier de pêcheurs lorsque le Seigneur les a appelés à devenir “pêcheurs d’hommes”. Le service du Seigneur ne doit pas être entrepris par ceux qui n’ont rien d’autre à faire.
De plus, il faut que ses serviteurs soient préparés pour ce service, et cette formation ne peut se faire que dans la communion avec le Seigneur. C’est pourquoi Jésus dit à chacun des siens : “Suis-moi” (Marc 10. 21). Nous pouvons nous satisfaire de croire à l’évangile pour le plus grand bien de nos âmes, et ne pas vraiment connaître ce que signifie marcher à la suite du Seigneur dans le sentier de la foi et de l’humble obéissance, qui prépare la voie pour le service. Il se peut que nous ne soyons pas appelés à tout quitter, littéralement, comme il en a été des disciples. Mais nous ne pouvons véritablement être au service du Seigneur sans qu’il devienne le but prioritaire de notre vie.
Tous ne sont peut-être pas appelés à laisser leurs emplois quotidiens. Ce n’est, en effet, que le chemin de quelques-uns. Dans la majorité des cas, chacun des croyants est appelé sans aucun doute à demeurer “dans la condition où il se trouvait quand il a été appelé” (1 Corinthiens 7. 20). Néanmoins, le Seigneur a un service pour tous les siens, comme on le voit en Éphésiens 4. 7 : “Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ”. Ce service impliquera le renoncement à bien des choses qui nous embarrasseraient dans les affaires de cette vie (voir 2 Timothée 2. 4), et il ne peut être mené à bien que si nous restons près du Seigneur. De la part de ces disciples, la réponse à l’appel du Seigneur a été immédiate : “Aussitôt, ils laissèrent leurs filets et le suivirent” (Marc 1. 18).