Le Seigneur est proche
Pendant la période de Smyrne, dix grandes persécutions successives n’ont pas éliminé la foi chrétienne. Au contraire, comme l’a écrit quelqu’un, le sang des martyrs est devenu la semence de l’Église. Alors Satan a usé d’une autre tactique, et c’est Pergame (v. 13). Ce que la violence n’a pas pu produire, la faveur des autorités va l’accomplir. Sous le règne de l’empereur Constantin, en l’an 312, l’adoption du christianisme comme religion d’état – événement que beaucoup ont pu considérer comme un grand succès de la vérité – a favorisé le relâchement, la mondanité et l’introduction de doctrines étrangères (v. 14, 15).
À Thyatire, qui subsiste jusqu’au retour du Seigneur (v. 25), le mal fait un pas de plus. Ce sont les ténèbres du Moyen-Âge, comparées ici au règne sinistre d’Achab que sa femme Jézabel poussait à “faire le mal” (1 Rois 21. 25). L’Église s’est lassée d’être étrangère sur la terre. Elle a voulu régner. Nous connaissons le rôle politique que la papauté a voulu jouer. Eh bien, la domination que cette église de Thyatire a recherchée avec tant d’arrogance est promise à ceux qu’elle a torturés, brûlés sur les bûchers… mais qui sont les vrais vainqueurs. Ils régneront avec Celui qui vient comme “l’Étoile du matin” (v. 28 ; 22. 16).