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Le Seigneur est proche

Naaman, chef de l’armée du roi de Syrie, était un grand homme devant son seigneur, et considéré, car par lui l’Éternel avait délivré les Syriens ; et cet homme était fort et vaillant, mais lépreux. Et les Syriens étaient sortis par bandes, et avaient amené captive du pays d’Israël une petite fille, et elle servait la femme de Naaman.
2 Rois 5. 1, 2
Naaman et la petite servante israélite

Ce chapitre présente l’histoire de Naaman, un général très haut placé dans l’armée syrienne, respecté par le peuple et tenu en honneur par le roi. Bien que revêtu de toutes les décorations gagnées par ses capacités et son charisme naturel, il était lépreux. Aucun espoir : impossible de cacher que la mort était à la porte. Or, la lèpre parle du péché, et “tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu” (Romains 3. 23). Naaman représente l’homme dans son état naturel, séparé de Dieu par le péché.

La jeune captive d’Israël est touchée dans son cœur par la triste nouvelle de la lèpre de Naaman. Ce beau récit au sujet d’une jeune fille juive ne donne ni son nom ni son âge ; il est seulement dit qu’elle avait été prise d’Israël, sa patrie, et amenée en Syrie pour servir la femme de Naaman. Nous ne la voyons pas se plaindre. Nous plaignons-nous des circonstances que nous traversons ? Essayons-nous même peut-être de prendre notre revanche sur ceux qui ont été la cause de nos difficultés ? Nous pouvons apprendre une leçon du comportement de cette jeune fille. Bien qu’elle ait été loin de sa famille et du réconfort de la maison, elle était prête à diriger vers le Dieu d’Israël celui qui la retenait captive.

Naaman ne connaissait pas le Dieu d’Israël, mais Lui connaissait Naaman. Dans sa miséricorde, Dieu avait un plan pour conduire cet homme fier et puissant vers lui, le Dieu Sauveur – et il a employé cette jeune captive pour apporter l’espoir et montrer le chemin vers Élisée et vers la guérison. Il fallait se laver sept fois dans le Jourdain. Naaman n’a pas été satisfait du remède proposé par Élisée : il y avait certainement, pensait-il, de bien meilleurs fleuves que celui-là dans son pays ! Mais non : il n’y avait en réalité qu’un seul moyen pour que Naaman soit purifié. Et aujourd’hui, il n’y a qu’un seul moyen de salut. C’est par la foi au Seigneur Jésus Christ.

J. Redekop

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