David a posé cette question à ce jeune garçon égyptien qui avait été abandonné dans un champ : “À qui es-tu ?”. Ce dernier donne une réponse honnête : “Je suis un garçon égyptien, serviteur d’un homme amalékite”. Cet exemple nous enseigne que la franchise en ce qui concerne notre propre état est un point décisif dans notre vie, comme dans celle de tout pécheur. Une autre leçon à retenir, c’est qu’une conversion à Christ n’est réelle que si elle est exprimée verbalement – nous devons reconnaître de notre bouche “Jésus comme Seigneur” (Romains 10. 9). Dieu veut “la vérité dans l’homme intérieur” (Psaume 51. 6), et assurément “de l’abondance du cœur, la bouche parle” (Matthieu 12. 34).

Le jeune homme reconnaît avoir été l’esclave d’un Amalékite, qui l’a abandonné quand il est tombé malade. Nous sommes tous esclaves d’un maître : ou nous servons Satan, ou nous servons Christ. Il n’y a pas de moyen terme : il n’y a que deux maîtres. Paul le montre clairement lorsqu’il écrit que nous sommes esclaves “soit du péché pour la mort, soit de l’obéissance pour la justice” (Romains 6. 16-20). Satan est un tyran implacable, et quand il en a fini avec ceux qu’il a trompés, il les abandonne, comme nous en voyons l’illustration dans l’histoire de ce jeune esclave égyptien.

L’Amalékite était sans cœur envers son serviteur égyptien, mais quel contraste avec David ! Il prend soin du jeune homme. C’était un bon maître, qui se préoccupait des besoins de ses hommes. Sous son commandement, ceux qui étaient trop fatigués pour descendre à la bataille recevaient la même part de butin que ceux qui avaient combattu (1 Samuel 30. 24). Quelle perspective pour nous qui avons changé de maître ! Il est écrit que Christ “partagera le butin avec les forts” (Ésaïe 53. 12). Il a payé le prix pour nous racheter, mais il partagera avec nous les résultats de sa victoire.