Ces douze pierres étaient prises du lit du fleuve, là où s’étaient tenus les pieds des sacrificateurs qui portaient l’arche de l’Éternel. Elles devaient être un rappel aux générations futures que l’arche s’était arrêtée au milieu du lieu de la mort, afin que le peuple puisse passer vers le lieu de la vie.

Ces pierres parlent de la condition dans laquelle nous étions, et de ce que Dieu a fait pour nous. Jésus, la véritable Arche de l’alliance, s’est tenu à notre place dans la mort, afin que nous puissions en être libérés pour toujours et que nous puissions nous tenir avec Lui dans une vie de résurrection. L’amour était la source de tout cela – amour que beaucoup d’eaux ne pouvaient pas éteindre, et qui ne pouvait pas être submergé par toutes les vagues de la mort (voir Cantique des cantiques 8. 7). Si les eaux de la mort n’ont pas pu éteindre la flamme ardente de cet amour, la succession des temps ne peut pas non plus ternir son éclat.

Les douze pierres ont été placées hors d’atteinte des vagues débordantes du Jourdain. Dressées dans la terre de la promesse, où la riche bénédiction de l’Éternel avait été promise au peuple, elles sont une image de la place du chrétien aujourd’hui. Nous ne sommes plus sous la condamnation et dans la mort, mais en Christ, dans la pleine lumière de la faveur de Dieu. Cette place de bénédiction n’a pas été obtenue par quelque œuvre ou par quelque mérite de notre part. C’est Dieu qui nous a établis en Christ, “qui nous a oints”, “qui aussi nous a marqués de son sceau, et nous a donné les arrhes de l’Esprit dans nos cœurs” (2 Corinthiens 1. 21, 22). Nous avons été acceptés dans le Bien-aimé, et “bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ” (Éphésiens 1. 3-6).

Il se peut que nous ne comprenions pas tout ce que cela signifie, mais c’est quelque chose de grand et de bon ; nous en avons déjà reçu un avant-goût (les arrhes) en recevant le Saint Esprit qui nous permet d’en discerner quelque chose. C’est ce que Dieu a préparé pour nous, le fait même d’en entendre parler fait battre notre cœur plus rapidement et nous remplit d’un grand désir d’entrer dans la joie de toutes ces choses.