Le Seigneur est proche
Ce dernier verset du Psaume 19 est certainement une conclusion appropriée au psaume. Le psalmiste venait de considérer la gloire de Dieu manifestée dans la disposition merveilleuse des cieux (v. 1-6), et aussi la perfection de la Parole de Dieu révélée pour la plus grande bénédiction des hommes (v. 7-11). Désirons vraiment, nous aussi, que nos paroles soient un peu semblables aux siennes. En fait, la méditation de nos cœurs est la source des paroles de notre bouche.
Avant de parler, nous devrions considérer soigneusement de quelle manière nos paroles affecteront les autres, “car d’après tes paroles tu seras justifié, et d’après tes paroles tu seras condamné” (Matthieu 12. 37). Cependant, le plus important, c’est que nos paroles soient acceptables devant Dieu, et pas seulement pour les autres.
C’est la méditation de nos cœurs qui nourrit nos paroles, comme Jésus l’a dit : “De l’abondance du cœur, la bouche parle. L’homme bon, du bon trésor, produit des choses bonnes, et l’homme mauvais, du mauvais trésor, produit des choses mauvaises” (v. 34, 35). Méditons de bonnes choses : nos bouches exprimeront alors cette “abondance du cœur”. Et il y a une source infinie pour notre méditation à considérer le Seigneur Jésus : sa venue comme Homme sur la terre, sa marche de dévouement à Dieu ici-bas, son parfait sacrifice sur la croix, sa résurrection, sa gloire actuelle dans le ciel, son retour proche, et sa grandeur qui sera déployée dans son royaume à venir. Quelle richesse nous trouvons dans une telle méditation, parfaitement acceptable aux yeux de Dieu ! “Je chanterai à l’Éternel durant ma vie, je chanterai des cantiques à mon Dieu tant que j’existerai. Que ma méditation lui soit agréable ; moi, je me réjouirai en l’Éternel” (Psaume 104. 33, 34).