L’ange a délivré son message, et c’est maintenant le Seigneur lui-même qui parle enfin. Les scènes solennelles de jugement, les gloires à venir de la cité céleste, la bénédiction du règne millénaire, le bonheur parfait du nouveau ciel et de la nouvelle terre – tout cela a passé devant nos yeux. Et maintenant nous restons seuls avec Celui dont tout dépend – nous sommes seuls avec Jésus. Celui qui peut dire : “Moi, Jésus” a le dernier mot. Les anges et les anciens ont parlé, les trompettes ont sonné, la voix de grandes multitudes et le son de puissants tonnerres ont été entendus, mais tout cède enfin la place à Celui qui est au-dessus de tout – et l’on entend la voix de Jésus.

À mesure que les merveilles de ce livre de l’Apocalypse sont déroulées, Christ nous est présenté dans ses gloires et ses dignités, comme le “Fidèle” et le “Véritable” (19. 11), comme “la Parole de Dieu” (v. 13), comme le “Roi des rois” et le “Seigneur des seigneurs” (v. 16), comme “l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin” (1. 8 ; 21. 6 ; 22. 13). Ce sont des titres dont la dignité et la majesté nous impressionnent vraiment, mais dans cette scène finale il se présente sous le nom qui touche notre cœur et réveille nos affections – “le nom qui est au-dessus de tout nom”, le “nom de Jésus” (Philippiens 2. 9, 10).

Sous ce nom, il est venu dans le monde, car à sa naissance nous lisons : “Tu l’appelleras du nom de Jésus” (Luc 1. 31). Sous ce nom, il a quitté ce monde, car sur sa croix nous lisons : “Celui-ci est Jésus” (Matthieu 27. 37). Sous ce nom, il est monté dans la gloire, car les anges ont dit : “Ce Jésus, qui a été élevé d’avec vous au ciel, viendra de la même manière” (Actes 1. 11). Sous ce nom qu’il porte encore, nous regardons vers Lui dans la gloire, car, dit l’apôtre : “Nous voyons Jésus… couronné de gloire et d’honneur” (Hébreux 2. 9). Et sous ce nom, il nous parle maintenant depuis la gloire, en disant : “Moi, Jésus”. Nous avons des gloires et des bénédictions infinies en perspective, mais dans l’immédiat, nous sommes dans une scène de désert, seuls avec Celui qui se présente à nous avec autant de tendresse, comme étant JÉSUS.