Paul était un homme plein d’assurance. Au cours des premières années de sa vie, son attitude positive s’appuyait sur ses avantages terrestres : sa formation, son éducation et sa position. Cependant, sa rencontre avec le Seigneur lui a fait prendre conscience que ces choses avaient peu de valeur. Où puisait-il donc sa nouvelle hardiesse ?

La relation de Paul avec le Seigneur Jésus devint le nouveau fondement de sa vie. Considérant son ancienne manière de vivre comme un chapitre qui avait pris fin, il s’engageait entièrement dans sa nouvelle vie en Christ. Non seulement il reconnaissait la défaillance de tout ce qui avait eu de l’importance pour lui auparavant – ses connaissances, ses réussites, et son autorité –, mais il renonçait également à toute idée de vivre autrement que dans la dépendance de Dieu. L’apôtre est devenu un homme d’action, qui a vécu en s’appuyant totalement sur le Seigneur (voir Galates 2. 20).

La confiance inébranlable de Paul dans la fidélité de Dieu jouait un rôle-clé dans sa vie. Il ajoutait foi à la promesse de Dieu de le fortifier, de le préparer, de le guider dans toutes les situations, de répondre à tous ses besoins, et de ne jamais l’abandonner. En face des épreuves, il a fait l’expérience de la puissance du Saint Esprit habitant en lui et agissant à travers lui. Et parce qu’il a pris Dieu au mot, il a pu faire face aux difficultés avec hardiesse. Sa confiance n’était donc pas en lui-même, mais dans la présence, les ressources et la puissance du Seigneur ; c’est pourquoi cette confiance est restée forte. “Je peux tout en celui qui me fortifie”, disait-il (Philippiens 4. 13).

Voyez-vous, par cet exemple de Paul, pourquoi nous pouvons être des disciples de Christ qui lui font confiance ? Ce qui compte, ce n’est pas qui nous sommes, ce que nous pensons de nous-mêmes, ou quelles forces et quelles capacités nous avons. Entretenir une confiance sans réserve en Jésus et dépendre entièrement de lui, voilà ce qui produit l’assurance. Dans quelle mesure lui faisons-nous confiance ?