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Le Seigneur est proche

Abija, fils de Jéroboam, fut malade… L’enfant mourra. Et tout Israël mènera deuil sur lui et l’enterrera… parce qu’en lui seul, de la maison de Jéroboam, a été trouvé quelque chose d’agréable à l’Éternel.
1 Rois 14. 1, 12, 13
Une vie agréable à Dieu

En conséquence de l’infidélité de Salomon devenu idolâtre, Dieu donne à Jéroboam le règne sur dix tribus d’Israël avec cette promesse : “Si tu marches dans mes voies et que tu fasses ce qui est droit à mes yeux… je serai avec toi, et je te bâtirai une maison stable” (1 Rois 11. 38). Mais Jéroboam “se fait d’autres dieux et des images de fonte” et fait pécher Israël d’une façon telle que Dieu en vient à “ôter la maison de Jéroboam comme on ôte le fumier” (14. 9, 10).

Fidèle à sa promesse, Dieu a donné à Jéroboam un fils préparé pour lui donner une maison stable ; Abija grandit dans la maison souillée par l’idolâtrie sans se laisser entraîner dans ce péché. Pourtant le voilà, jeune encore, atteint par la maladie. Qui l’a instruit et guidé dans la crainte de Dieu, qui le soutient maintenant dans cette épreuve ? Pas même sa mère sans doute, car de connivence avec son mari elle se déguise pour aller consulter le prophète au sujet de la maladie de leur fils. Démasquée par lui, elle reçoit l’annonce du jugement qui va tomber sur la maison de Jéroboam, et celle de la mort de son fils, apprécié par Dieu et honoré devant tout Israël (v. 6-13).

Cet enfant est bien à plaindre, pensera-t-on, car il a été injustement frustré de ce qu’attend la jeunesse, et privé de jouir de la vie. Mais “les hommes de bonté sont recueillis sans que personne comprenne que le juste est recueilli de devant le mal. Il est entré dans la paix” (Ésaïe 57. 1, 2). Retiré de la terre, Abija entre au ciel, ayant à l’image d’Énoch (voir Hébreux 11. 5) reçu le témoignage divin qu’en lui “a été trouvé quelque chose d’agréable à l’Éternel”.

Quel honneur durable pour lui, épargné de beaucoup de combats ! Et quel encouragement pour nous à “saisir ce qui est vraiment la vie” (1 Timothée 6. 19). Une vie courte, telle celle d’Abija, peut être une vie bénie, agréable à Dieu, et rendant un bon témoignage devant les hommes ; une vie longue peut être remplie de jours “courts et mauvais”, tels les 130 ans de la vie de Jacob (Genèse 47. 9). Nous ne choisissons pas la durée de notre vie – “Mes temps sont en ta main”, disait David (Psaume 31. 15). Mais, comme Paul, “marchons par la foi” avec le Seigneur, nous appliquant “avec ardeur à lui être agréables” (2 Corinthiens 5. 7, 9).

M. Allovon

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