Le fleuve et l’arbre sont des symboles qui nous présentent Christ, Celui qui soutient la vie que Dieu donne. La vie des croyants est éternelle, mais c’est néanmoins une vie entièrement dépendante de Christ. Ainsi, l’apôtre Paul peut dire : “Christ vit en moi ; et ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi” (Galates 2. 20). Dès maintenant, Christ est “notre vie” (Colossiens 3. 4) ; il se peut que nous ne gardions que faiblement nos yeux fixés sur Christ, et qu’ainsi nous ne vivions que faiblement cette vie nouvelle, mais dans le jour de gloire à venir, cette vie aura son plein épanouissement.

Notez que le fleuve est “éclatant comme du cristal”. Malheureusement, le courant est souvent terni en nous par les choses de la terre et il reflète peu la beauté de Christ ; mais en lui-même, il est éclatant comme du cristal. En effet, “toute sa Personne est désirable” (Cantique des cantiques 5. 16) ! Le moindre reflet de la vie de Christ dans un croyant est un encouragement pour les autres à refléter davantage en eux-mêmes cette vie de Christ.

Si cette vie en nous est une vie entièrement dépendante de Christ qui vit en nous, c’est aussi une vie qui produit des fruits. Si Christ est le fleuve de vie auquel nous buvons pour entretenir la vie, il est aussi l’arbre de vie dont nous nous nourrissons afin de porter du fruit. Si nous nous asseyons sous son ombre, comme l’épouse du Cantique des cantiques, nous trouverons son fruit doux à notre palais (2. 3). En demeurant dans son amour, nous porterons du fruit et refléterons ses perfections, même si c’est dans une petite mesure. Dieu désire que les croyants trouvent en Christ Celui qui soutient la vie et lui donne cette beauté qu’il a mise sur eux. Si tel est son plan pour nous dans la gloire, c’est déjà son désir pour nous maintenant. Ce sera bientôt notre part éternelle.