Le Seigneur est proche
Quelques instants avant cette déclaration, le peuple d’Israël était dans une crainte respectueuse devant la gloire et la grandeur de Dieu. Ils ont dit alors à Moïse : “Toi, approche, et écoute tout ce que dira l’Éternel, notre Dieu ; et toi tu nous diras tout ce que l’Éternel, notre Dieu, t’aura dit, et nous l’écouterons, et nous le pratiquerons” (v. 27). La disposition de leur cœur était bien appropriée et très convenable après ce qu’ils avaient vu de la gloire de Dieu.
À ces paroles, Dieu a répondu : “Tout ce qu’ils ont dit, ils l’ont bien dit” (v. 28). C’était une attitude bonne et juste. Nous lisons ensuite ce qui était dans le cœur de Dieu : “Oh ! s’ils avaient toujours ce cœur-là pour me craindre et pour garder tous mes commandements, afin de prospérer, eux et leurs fils, à toujours !”. Depuis le commencement, c’était le désir de Dieu de bénir Israël (et toutes les nations), mais il est un Dieu juste et saint. Sur la base de l’obéissance, ils auraient pu rester dans la présence même de Dieu, mais si le péché se trouvait au milieu d’eux, ils devaient en subir le châtiment divin. La Loi était donnée pour qu’ils puissent connaître la sainteté de Dieu et pour apprendre ce qui était dans leur cœur – un cœur “trompeur par-dessus tout, et incurable” (Jérémie 17. 9) ! Elle leur montrait ainsi qu’ils ne pouvaient pas satisfaire les exigences d’un Dieu saint et avaient besoin d’un Sauveur : “La Loi a été notre conducteur jusqu’à Christ, afin que nous soyons justifiés sur la base de la foi” (Galates 3. 24).
Pour nous qui connaissons maintenant Jésus comme notre Sauveur, qui nous a réconciliés avec Dieu et nous l’a fait connaître comme notre Père, nous pouvons avoir communion avec le Père et le Fils (voir 1 Jean 1. 3) par le Saint Esprit, et goûter ainsi ces bénédictions que nous avons en Christ. Mais cela n’est possible que lorsque nous avons “ce cœur-là” pour garder sa Parole : “Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui” (Jean 14. 23). C’est le désir de Dieu que nous prospérions dans nos âmes, dans le Christ, et cela se produit quand “nous marchons dans la lumière, comme lui-même est dans la lumière” (1 Jean 1. 7).