Ce chapitre du Deutéronome parle essentiellement de la séparation d’Israël d’avec les nations. Au verset 6, la raison principale de cette séparation est donnée : “Car tu es un peuple saint, consacré à l’Éternel, ton Dieu ; l’Éternel, ton Dieu, t’a choisi, afin que tu sois pour lui un peuple qui lui appartienne en propre”. Les fils d’Israël avaient ainsi été choisis par le Dieu vivant et vrai pour être sa possession. Cette séparation semblait sévère, mais elle était nécessaire pour qu’ils puissent être sans interruption dans la présence de l’Éternel et recevoir les bénédictions d’un Dieu saint habitant au milieu d’eux.

Si les fils d’Israël devaient écouter, garder et pratiquer les ordonnances, ils avaient la promesse que Dieu les aimerait, les bénirait et les multiplierait. “Or toutes ces choses leur arrivèrent comme types (ou : figures, symboles)” (1 Corinthiens 10. 11).

C’est vrai aussi pour l’enfant de Dieu aujourd’hui. La séparation du monde, dans sa manière de penser et d’agir, est absolument nécessaire pour que nous éprouvions l’amour et la bénédiction de Dieu, et qu’il y ait de la croissance grâce au Saint Esprit. Si nous nous comportons comme ce monde, nous éteignons et attristons le Saint Esprit de Dieu, et nous nous privons des bénédictions divines. Mais si, au contraire, nous laissons le Saint Esprit agir librement en nous, alors il peut nous remplir de l’amour de Dieu qu’il verse dans nos cœurs (Romains 5. 5) – il peut nous occuper de ce qui concerne Christ et nous bénir (Jean 16. 15 ; 1 Corinthiens 2. 10, 12) – et il peut nous faire croître spirituellement, nous et nos familles (Éphésiens 5. 18-22 ; 6. 4). Les assemblées locales croîtront également (Actes 9. 31).

“Ayant donc ces promesses, bien-aimés, purifions-nous nous-mêmes de toute souillure de chair et d’esprit” (2 Corinthiens 7. 1), et nous connaîtrons richement l’amour, la bénédiction de Dieu et la croissance qu’il nous accordera dans notre vie.