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Le Seigneur est proche

De toi (Bethléhem) sortira pour moi celui qui doit dominer en Israël, et duquel les origines ont été d’ancienneté, dès les jours d’éternité.
Michée 5. 2
Le mystère de la personne de Christ

D’après l’Ancien Testament, il apparaît clairement que le Messie, le Seigneur Jésus, est véritablement, dans son sens absolu, une Personne divine – c’est-à-dire Dieu : ses “origines ont été… dès les jours d’éternité” ! Il est donc insensé de tenter de séparer les natures divine et humaine dans sa Personne sainte, unique. Il est Homme, mais il est absolument et toujours Dieu. Il y a là un mystère devant lequel la foi s’incline ; elle reconnaît qu’il y a des profondeurs de lumière que l’esprit de la créature ne peut pas comprendre. Mais elle se repose avec bonheur dans la dépendance d’un amour, d’une sagesse, d’une puissance et d’une miséricorde qui dépassent la connaissance.

“Lui est l’image du Dieu invisible, le Premier-né de toute création ; car c’est par lui qu’ont été créées toutes choses” (Colossiens 1. 15, 16). Ce passage merveilleux présente devant nous notre Seigneur comme Homme, et comme “l’image du Dieu invisible”. Christ était le reflet du caractère moral de Dieu, ce qui n’était pas le cas du premier homme, même dans son état d’innocence. Il est aussi le Chef de toute la création – Premier-né, non dans le temps, mais en position, et de droit. Ensuite, la raison de cela est donnée : il a créé toutes choses. Si dans une grâce infinie le Créateur prend sa place comme Homme dans sa propre création, il doit en être le Chef, du fait même qu’il en est le Créateur. Il se peut qu’il ne manifeste pas la plénitude de ses gloires divines, mais “il ne peut pas se renier lui-même” (2 Timothée 2. 13), il ne peut pas cesser d’être Dieu.

On voit en cela le blasphème des adeptes de la doctrine (appelée la kénose) selon laquelle notre Seigneur a mis de côté sa divinité, ou que celle-ci était, à sa naissance, pratiquement réduite à rien. L’esprit de l’homme s’égare vraiment quand il n’est pas soumis à Dieu, mais conduit par Satan. Et c’est là que brille la grâce infinie de Dieu envers des hommes rebelles et perdus, dans le fait que Lui, Dieu le Fils, est descendu pour être un homme, un homme parfait, pour ôter le péché par le sacrifice de lui-même.

S. Ridout

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