Les apôtres regardaient leur Seigneur s’élever au ciel ; sans qu’ils s’en rendent compte, deux anges avaient pris place près d’eux – des hommes “en vêtements blancs”, symbole de pureté. Au sujet des anges, nous ferons remarquer que l’Écriture ne les décrit jamais sous une forme féminine, et en ce qui concerne les angelots joufflus, sorte d’enfants que la peinture représente quelquefois, ce n’est pas non plus ce que la Parole décrit ; tout ce que l’on sait, c’est que les anges de Dieu sont des êtres créés (voir Ézéchiel 28. 14, 15), des “esprits” (Hébreux 1. 7, 14) qui ne connaissent pas les unions humaines comme le mariage (voir Marc 12. 25).

Ces anges avaient un message important pour les apôtres préoccupés au sujet du rétablissement du royaume pour Israël (Actes 1. 6). Cela aurait bien lieu : “Ce Jésus”, qu’ils avaient suivi de leurs yeux quand il était élevé d’auprès d’eux vers le ciel, reviendra également de façon visible. Plus tard, l’apôtre Jean le confirmera solennellement : “Voici, il vient avec les nuées, et tout œil le verra, et ceux mêmes qui l’ont percé ; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui, amen !” (Apocalypse 1. 7).

Ce retour, à la fois pour juger le monde et pour établir son règne sur la terre, aura lieu à la fin de la période de trois ans et demi de la “grande tribulation” pour Israël. Mais auparavant, au moins sept ans plus tôt (dernière semaine d’années en Daniel 9. 27 ; voir Matthieu 24. 15, 21 ; Apocalypse 11. 2, 3 ; 13. 5), le Seigneur Jésus sera déjà descendu du ciel pour ressusciter les morts en Christ et pour enlever avec eux à sa rencontre, en l’air, tous les croyants vivants. Le monde ne verra pas le Seigneur lorsqu’il viendra ainsi enlever les siens de cette terre et les prendre avec lui (voir 1 Thessaloniciens 4. 13-18 ; 1 Corinthiens 15. 51-57). C’est notre “bienheureuse espérance” (Tite 2. 13), une espérance sanctifiante : “Nous savons que, quand il sera manifesté, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est. Et quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui est pur” (1 Jean 3. 2, 3).