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Le Seigneur est proche

Les disciples s’étonnèrent de ses paroles ; mais Jésus, s’adressant encore à eux, leur dit : Enfants, comme il est difficile pour ceux qui se confient dans les richesses d’entrer dans le royaume de Dieu !
Marc 10. 24
Stupeur et étonnement dans l’Évangile de Marc (3)

Le verset du jour termine le récit au sujet d’un jeune chef du peuple très zélé et très observateur. Ayant vu dans le Seigneur Jésus quelque chose qui lui manquait, il est attiré vers sa Personne : il accourt, et se jette à genoux devant lui. Quel sincère et bel élan ! Pour savoir ce qu’il doit faire pour hériter de la vie éternelle, il s’adresse à Jésus comme à un “bon maître” (v. 17). Ce n’était pas faux, mais le Seigneur lui fait remarquer que Dieu seul est bon. Le jeune homme aurait dû alors prendre conscience que Celui qu’il reconnaissait vraiment comme un bon maître était véritablement Dieu, mais il ne l’a pas fait. Le jeune chef du peuple a ainsi laissé échapper l’occasion de se confier en Jésus pour son salut.

L’Évangile de Jean a été écrit pour montrer que Jésus est le Messie et qu’il est aussi Dieu (20. 31). Les chefs du peuple ont rejeté ces deux affirmations, et nous les voyons continuer à le faire dans le livre des Actes. Aujourd’hui encore, ces vérités sont niées. Pourtant, par la grâce de Dieu, il y a eu et il y a encore beaucoup d’exceptions à cet état général. Après sa conversion, Saul de Tarse a proclamé ces deux vérités dans les synagogues de Damas (Actes 9. 20-22). Le jeune chef de Marc 10 n’était pas encore arrivé à ce point-là et il a échoué au test ; il était riche et une chose lui manquait : vendre tout ce qu’il avait pour suivre ce “bon maître” (v. 21b). Le Seigneur Jésus n’était-il pas digne qu’il renonce à tout pour Lui ? Même si le Seigneur l’a regardé avec amour (v. 21a), ce jeune homme riche a estimé que c’était, quand même, trop lui demander (v. 22).

Cet incident provoque un grand étonnement chez ceux qui en sont témoins (v. 26). Le Seigneur regarde la foule autour de lui (comme il nous regarde aussi maintenant), et applique la leçon à tous en disant à ses disciples : “Comme il est difficile pour ceux qui ont des richesses d’entrer dans le royaume Dieu !” (v. 23). Plus tard pourtant, un autre jeune chef, Saul de Tarse, sera prêt à tout quitter pour suivre le Seigneur (Philippiens 3. 7-12). Qu’en est-il de nous aujourd’hui ?

A.E. Bouter

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