Le Seigneur est proche
L’homme “béni” présenté dans ces versets est en contraste avec l’homme du verset 5 de ce chapitre : “Maudit l’homme qui se confie en l’homme, et qui fait de la chair son bras, et dont le cœur se retire de l’Éternel !”. Celui qui met sa confiance en l’Éternel – le seul qui soit digne de notre confiance dans les petites choses comme dans les grandes – est beaucoup plus sage ! L’homme béni est comparé à un arbre fruitier planté près des eaux et étendant ses racines pour profiter du rafraîchissement indispensable pour porter du fruit. Ayons aussi des racines qui descendent profondément dans le sol ; ces racines étendues vers le courant, bien que non visibles, sont les ressorts internes de la force pour un croyant. Elles puisent l’eau, qui fournit la vie en abondance et permet à l’arbre de porter du fruit. C’est l’eau de la Parole de Dieu (Éphésiens 5. 26).
Sans eau, ni les arbres, ni nous-mêmes, ne pouvons vivre, surtout quand vient la chaleur. Ceux qui ont l’habitude de boire l’eau de la Parole de Dieu ne seront pas gravement affectés par la chaleur des circonstances difficiles. La chaleur pourrait rapidement faire flétrir les feuilles d’un arbre, mais l’eau les maintient vertes. Les feuilles d’un arbre parlent de profession extérieure, et notre profession de foi au Seigneur Jésus ne peut être correctement maintenue que par la Parole vivante de Dieu.
L’homme béni ne craindra pas “dans l’année de la sécheresse”. Sa foi sera éprouvée, mais il supportera ces épreuves parce que ses racines sont alimentées par la Parole de Dieu, et il ne cessera pas de porter du fruit. Notre profession de foi peut être vue par les autres ; mais le fruit, souvent caché par les feuilles, est avant tout pour Dieu. Dieu est le propriétaire de l’arbre : nous lui appartenons.