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Le Seigneur est proche

Soyez donc imitateurs de Dieu comme de bien-aimés enfants, et marchez dans l’amour, comme aussi le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous.
Éphésiens 5. 1, 2
L’amour de Dieu est versé dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné.
Romains 5. 5
L’amour, la vérité et la paix (3)
L’amour

Lorsqu’il y a des choses dans notre vie qui ne sont pas réellement amenées à la lumière, ou dont nous redoutons les conséquences, nous pouvons être dans la crainte : “Quand je me suis tu, mes os ont dépéri… car jour et nuit ta main s’appesantissait sur moi” (Psaume 32. 3, 4). C’est la bonté de Dieu qui “pousse à la repentance” (Romains 2. 4), non seulement pour amener le pécheur à se tourner vers lui, mais plus encore pour convaincre son enfant de ne rien cacher. Et c’est son amour à lui, “versé dans nos cœurs”, qui seul nous dispose à accepter d’être vus et de voir dans la lumière, sans aucune condamnation. “L’amour n’impute pas le mal ; il ne se réjouit pas de l’injustice, mais se réjouit avec la vérité” (1 Corinthiens 13. 6).

Il est inévitable qu’il y ait dans la vie collective des blessures causées, involontairement ou non, et parfois aussi des actes que la Parole de Dieu condamne. Si un croyant a blessé quelqu’un, ou s’il l’a été lui-même, il en résulte une souffrance double : à la peine du tort causé s’ajoute en effet celle, plus grande encore, de l’offense faite à Dieu. David avait péché contre Urie et contre Bath-Shéba, mais il est amené à dire à Dieu en vérité : “Contre toi, contre toi seul, j’ai péché” (Psaume 51. 4), et c’est ce qui l’attriste parce qu’il sait que Dieu l’aime. Mais cette pensée même, que le tort fait à Dieu est le plus grand, m’amène à juger et à condamner le mal – celui que j’ai commis ou celui qu’a commis mon frère ou ma sœur – à la lumière de Dieu.

Mais d’un autre côté, je crois aussi et j’accepte qu’il n’y a “aucune condamnation” pour celui ou celle qui est “dans le Christ Jésus” (Romains 8. 1). Celui qui a péché, moi-même ou mon frère, est aussi “celui pour lequel Christ est mort” (14. 15), dont il a porté et ôté le péché. Le Seigneur veut nous guérir et nous purifier ; il nous aime l’un et l’autre, et il va bientôt venir nous chercher pour être avec lui (1 Thessaloniciens 4. 17).

Dieu ne veut-il pas faire éprouver à chacun de nous, croyants, l’immensité de son amour, qui “surpasse toute connaissance” (Éphésiens 3. 19), et dont nous sommes ensemble les bénéficiaires ?

M. Allovon

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