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Le Seigneur est proche

Parlez la vérité chacun à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres.
Éphésiens 4. 25
L’amour… n’impute pas le mal ; il ne se réjouit pas de l’injustice, mais se réjouit avec la vérité.
1 Corinthiens 13. 4, 6
L’amour, la vérité et la paix (2)
La vérité

Ayant accepté le témoignage, cité hier, que Dieu rend à notre sujet (Jérémie 17. 9, 10), nous accepterons d’autant plus son exhortation : “Parlez la vérité chacun à son prochain” (voir aussi Zacharie 8. 16). J’ai eu besoin de l’apprendre dès l’enfance ; j’ai besoin de l’apprendre encore, étant devenu vieux. Cet appel pressant est répété tout au long de la Parole et il va de pair avec l’amour qui doit garder la première place. “Soyez donc sobres et veillez pour prier ; et avant tout, ayez entre vous un amour fervent, car l’amour couvre une multitude de péchés” (1 Pierre 4. 7, 8). “Que, gardant la vérité dans l’amour, nous croissions en tout jusqu’à lui qui est le chef, le Christ…” (Éphésiens 4. 15).

L’attitude de Paul nous est en exemple : “Par la manifestation de la vérité, nous nous recommandons nous-mêmes à toute conscience d’homme devant Dieu” (2 Corinthiens 4. 2), autrement dit : Dire habituellement la vérité, nous recommande à la conscience de tous. Si “devant Dieu, nous parlons en Christ” (12. 19) – c’est-à-dire si nous avons conscience que Dieu nous écoute, et si nous recherchons à être approuvés par le Seigneur –, la sobriété, la retenue, l’absence de jugement et de suppositions caractériseront alors nos rapports mutuels ! Nous serons disposés à écouter pour recevoir paisiblement, s’il y a lieu, une parole d’avertissement. Mais aussi quelle franche spontanéité, quelle transparence manifesterons-nous ! N’oublions pas que chacun est capable de dire quelque chose avec conviction et sincérité, et pourtant, sans être taxé de mensonge, cela a besoin du contrôle d’autrui, de la confirmation de témoins.

Le verset cité d’Éphésiens 4 contient deux exhortations. Nous avons souligné celle qui touche à la vérité, mais l’impératif “parlez” en présente une autre. Il nous arrive, sans rien dire qui soit faux, de taire simplement ce qui devrait être dit dans la relation de communion que nous vivons. Que de fois, dans un couple, on peut se sentir frustré parce que, bien que ne voulant rien cacher, le conjoint a omis de dire quelque chose ! Et ici, pour les relations fraternelles, l’apôtre ajoute le motif : “car nous sommes membres les uns des autres”. Est-ce que j’en réalise, tout à la fois, la force et la douceur ?

(à suivre)

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