Le Seigneur est proche
Ces exhortations à avoir une juste appréciation des choses et à dire la vérité sont associées à la recherche de la paix ; ce sont même des ordres. Avec quelle rapidité réagissons-nous à une parole qui nous paraît présenter les choses autrement que nous les avons vues ou vécues ! Efforçons-nous d’avoir des relations simples les uns avec les autres, disant la vérité, sans prendre plaisir aux “paroles du rapporteur” (Proverbes 18. 8). Si un mot nous attriste, ou nous blesse, ne nous hâtons pas de riposter, mais imitons Christ “qui, lorsqu’on l’outrageait, ne rendait pas l’outrage, quand il souffrait, ne menaçait pas, mais se remettait à celui qui juge justement” (1 Pierre 2. 23 ; voir Jean 8. 48-50).
Le Seigneur nous demande de rechercher la paix et la sainteté (Hébreux 12. 14), et nous fait cette promesse : “Bienheureux ceux qui procurent la paix” (Matthieu 5. 9).
Dieu permet diverses circonstances douloureuses pour que nous fassions des progrès dans ce domaine. Nous reconnaissons sa main qui nous discipline et nous constatons que souvent nous n’avons pas su nous laisser exercer profondément par cette discipline du Père (voir Hébreux 12. 11) : “Quand vous avez jeûné et que vous vous êtes lamentés… est-ce réellement pour moi, pour moi, que vous avez jeûné ?” (Zacharie 7. 5). Le premier résultat d’une telle expérience est de nous abaisser intérieurement, et de nous faire réaliser ce qu’est notre cœur. Prenons le temps de réfléchir à cette affirmation de Dieu : “Le cœur est trompeur par-dessus tout, et incurable ; qui le connaît ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, j’éprouve les reins” (Jérémie 17. 9, 10). Aucun de nous sans doute ne peut dire sans réserve, comme Job : “J’ai horreur de moi, et je me repens dans la poussière et dans la cendre” (Job 42. 6). Pourtant, c’était pour lui une étape nécessaire sur le chemin de la bénédiction, et c’est aussi une leçon que nous devons apprendre.
La bénédiction divine revêt au moins ces trois caractères : l’amour, la vérité et la paix.