Le Seigneur est proche
Dans le livre de l’Apocalypse, l’Agneau est au centre des scènes de jugement. Il n’est pas seulement l’Agneau rédempteur, mais il sera aussi l’Agneau guerrier ! Annoncé comme un lion, c’est un agneau qui apparaît “comme immolé” (offert en sacrifice), mais “ayant sept cornes” (symbole de la puissance parfaite et universelle). L’Agneau à cornes reprend le message encourageant d’un Messie puissant, un Roi redoutable qui soumettra les peuples (voir Genèse 49. 9, 10).
L’Agneau, dans l’Apocalypse, n’est pas un symbole de faiblesse, mais de force et de puissance. Même le sang de l’Agneau n’est pas interprété comme si on avait pris pour victime une personne impuissante, mais bien comme l’expression définitive du pouvoir du Dieu Tout-puissant. La croix démontre l’amour de Dieu (1. 5) et sa puissance (5. 6). L’Agneau, c’est le Seigneur Jésus Christ, comme vainqueur par la croix. Il exprime sa puissance par son sang versé.
La croix a été la victoire de Dieu sur Satan : “Ayant dépouillé les pouvoirs et les autorités, il les a donnés en spectacle, triomphant d’eux en la croix” (Colossiens 2. 15). Tandis que Satan se tient comme l’accusateur du peuple de Dieu en faisant observer ses vêtements souillés (voir Zacharie 3. 1-10), l’Agneau est vainqueur par l’œuvre de la croix. La voix a proclamé dans le ciel que “le salut, et la puissance, et le royaume de notre Dieu, et le pouvoir de son Christ” étaient venus quand les croyants ont vaincu Satan par “le sang de l’Agneau” (Apocalypse 12. 10, 11). La guerre a été gagnée ; elle l’a été par le sacrifice de l’Agneau.
Ce n’était pas de la faiblesse, mais bien une victoire. Le Seigneur n’a pas été pris pour victime, mais il est le Rédempteur triomphant !