“La chair” et “l’Esprit” sont en opposition dans ce verset. Pour ne pas être occupés de la chair et la tenir dans la mort comme nous l’avons vu dans les jours précédents, nous avons à “marcher par l’Esprit”. Comment le réaliser concrètement ?

Le rôle du Saint Esprit en nous c’est de prendre de ce qui est à Christ et de nous le communiquer (Jean 16. 14). Si d’un côté il juge le mal en nous, en appliquant la Parole de Dieu à nos consciences pour nous montrer quelles sont les œuvres de la chair (voir Galates 5. 19-21), d’un autre, il désire nous nourrir du bien en nous occupant de Christ. Il produira alors le “fruit de l’Esprit” qui est le reflet des caractères de Christ dans notre vie (v. 22, 23).

C’est l’Esprit qui nous permet de réaliser concrètement que Jésus Christ est notre Seigneur, et qui nous donne cette relation vivante et bénie avec lui (1 Corinthiens 12. 3). De même, c’est par lui que nous avons conscience de notre relation avec Dieu comme étant notre Père qui nous aime (Romains 5. 5 ; 8. 15, 16 ; Galates 4. 6).

Marcher par l’Esprit, c’est simplement marcher en se confiant dans la capacité et la puissance de l’Esprit qui habite en nous. L’enfant de Dieu n’a en lui-même aucune force pour marcher d’une manière qui plaise au Seigneur. C’est uniquement par la puissance du Saint Esprit qu’il peut le réaliser, et sa responsabilité c’est de le laisser agir en lui selon sa souveraineté divine. Il ne doit pas “attrister le Saint Esprit de Dieu” en nourrissant délibérément sa chair de choses mauvaises que le Saint Esprit doit lui faire rejeter (Éphésiens 4. 30, 31). Il a au contraire à se tourner vers le Seigneur, par la prière, par la lecture de la Parole de Dieu et par le chant de cantiques, pour laisser le Saint Esprit l’occuper de Christ. “Soyez remplis de l’Esprit, entretenez-vous par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et apportant la louange, de votre cœur, au Seigneur ; rendez toujours grâces pour tout à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus Christ ; soyez soumis les uns aux autres dans la crainte de Christ” (5. 18-21).