Le Seigneur est proche
Être occupés de ce qu’est la chair dans toutes ses activités et ses œuvres trompeuses, ce n’est pas reconnaître que nous avons été crucifiés et que nous devons la considérer comme morte. La voir comme une force opposée qu’on doit vaincre, ce serait reconnaître qu’elle est en vie. Mais la tenir pour morte dans la mort de Christ, comme justement mise à mort dans sa mort, et puiser toutes nos ressources dans un Christ ressuscité et glorifié – c’est reconnaître que nous sommes vraiment “morts au péché” et “vivants à Dieu” dans notre Seigneur Jésus Christ. La foi conduit toujours à regarder les choses du point de vue de Dieu, à se ranger à ses côtés, lui qui considère que notre vieil homme a été définitivement mis de côté à la croix, et qui nous voit rendus parfaits dans son Fils bien-aimé.
Il est tout à fait vrai que nous sommes les objets des soins et de la discipline continuels de notre Père. Si nous marchons selon la chair, au lieu de marcher par l’Esprit, cela peut exiger sa discipline pleine de grâce. Mais cela ne contredit aucunement la précieuse vérité de notre acceptation et de notre position définitives dans notre Seigneur Jésus ressuscité, par l’offrande duquel nous avons été rendus parfaits à toujours. En réalité, par grâce, nous ne sommes plus “dans la chair” (Romains 8. 9), mais “en Christ” (2 Corinthiens 5. 17) ; cependant, la chair est en nous. Mais notre part, c’est de reconnaître qu’elle a été, devant Dieu et pour la foi, mise à mort en Christ, et d’être ainsi constamment occupés du Fils de Dieu triomphant, de manière à trouver toutes nos ressources, notre force, et nos motifs en lui.
Bienheureux ceux qui sont occupés de la gloire et des excellences personnelles de notre Seigneur Jésus Christ, de son œuvre accomplie et de ses offices ! Ainsi ils auront toujours le réconfort de l’amour de leur Père, la joie de leur sécurité et la plénitude dans son Bien-aimé, tout en veillant et en attendant sa venue !