Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Il (Jésus) quitta la Judée et retourna en Galilée. Or il lui fallait traverser la Samarie… La Samaritaine lui dit alors : Comment ? Toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi qui suis une Samaritaine ? (Car les Juifs n’ont pas de relations avec les Samaritains) … Jésus lui dit : … Vous, vous adorez vous ne savez quoi. Nous savons, nous, ce que nous adorons ; car le salut vient des Juifs.
Jean 4. 3, 4, 9, 21, 22
Les Samaritains (4)
L’eau vive (lire Jean 4. 3-43)

Au temps où le Seigneur Jésus vivait sur la terre, les Juifs n’avaient pas de relations avec les Samaritains ; souvent, ils contournaient leur pays lorsqu’ils se rendaient de Judée en Galilée. Mais Jésus n’a pas agi ainsi ! Il était nécessaire qu’il traverse cette province méprisée, car il y avait là une femme qui avait besoin de “l’eau vive” (v. 10). Bien que fatigué du chemin, il a pris le temps de parler à cette femme marquée par le péché, une femme qui avait de grands besoins. Elle a pris conscience de ce qu’elle était, et qui était cet Homme assis sur le puits : un Juif, un Prophète, le Christ !

Le Seigneur connaissait parfaitement bien cette femme. En lui offrant de “l’eau vive”, il gagne son cœur. En lui disant : “Va, appelle ton mari” (v. 16), il touche sa conscience. En lui enseignant ce que le Père cherchait, il l’amène à abandonner ses idées fausses au sujet de l’adoration, et lui fait comprendre ce que nous réalisons maintenant en tant que chrétiens. La révélation que Jésus est le Messie promis la conduit à laisser sa cruche pour aller rendre témoignage auprès des hommes de la ville : elle les invite à venir aussi eux-mêmes rencontrer Jésus.

Lorsque les disciples donnent au Seigneur ce qu’ils lui ont apporté à manger, il leur dit qu’il a une nourriture qu’ils ne connaissent pas : c’est faire la volonté de celui qui l’a envoyé et accomplir son œuvre. Cette œuvre, c’est aujourd’hui le salut de cette femme et de ces Samaritains ! Tout cela leur paraissait très étrange.

Le Seigneur ne partageait pas leurs ressentiments à l’égard des Samaritains. Il a accepté de rester avec ceux-ci deux jours. Si beaucoup avaient cru en lui à cause du témoignage de cette femme, beaucoup d’autres encore ont alors cru à cause de la parole de Celui qu’ils reconnaissaient maintenant comme le Sauveur du monde. Quelle nourriture abondante et quel rafraîchissement pour l’âme du Sauveur !

d’après E.P. Vedder

×