Le Seigneur est proche
Si quelqu’un dit qu’il ne souhaite pas comprendre les mystères, je lui réponds : Vous ne souhaitez pas savoir ce que Dieu désire vous enseigner.- Lui, dans sa parfaite bonté, donne l’assurance du salut, et révèle ensuite ces autres vérités en nous faisant connaître “le mystère de sa volonté”. Il ne s’agit pas de quelque chose que vous ne pouvez pas comprendre, mais de ce que vous ne pouviez pas savoir avant que Dieu ne vous le révèle.
Ne vous détournez pas en disant : Tout ce que je veux savoir, c’est que je suis sauvé.- Nous devrions désirer apprendre tout ce que Dieu veut nous enseigner. Le mot “mystère” désigne ce que Dieu a pris plaisir à garder secret, quelque chose qu’il n’avait pas révélé auparavant, mais qui devient tout à fait intelligible lorsque Dieu nous l’explique. En langage courant, le mystère a un sens totalement différent de celui du même mot dans la Parole de Dieu. Il y a beaucoup de choses vraiment merveilleuses dans les prophéties, mais elles ne sont pas appelées des mystères. Le premier des mystères présentés est le “mystère de sa volonté”. Il y a de nombreux mystères expliqués dans le Nouveau Testament, tels ceux qui se rapportent au royaume des cieux (Matthieu 13. 11). Babylone est aussi appelée un Mystère (Apocalypse 17. 5).
Dieu désire réunir tout “ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre” sous l’autorité de notre Seigneur (Éphésiens 1. 10). Il ne s’agit pas pour lui que les cieux, tels qu’ils sont aujourd’hui, soient complètement détachés de la terre, mais qu’il y ait un système unifié de gloire céleste et terrestre, le tout soumis à Christ : c’est le mystère de sa volonté. Mais il y a plus que cela. Il veut que nous partagions cette gloire avec Christ. Il y a deux grands volets dans le mystère de sa volonté. Le premier, c’est Christ, et le second, c’est l’Assemblée : “Ce mystère est grand ; mais moi je parle relativement à Christ et à l’assemblée”, écrit l’apôtre Paul (Éphésiens 5. 32). Ce n’est naturellement pas l’Assemblée qui est le mystère, mais Christ et l’Assemblée. L’Assemblée n’en est qu’une partie, parce qu’elle appartient à Christ : il est la tête (le “chef”), elle est “son corps” (Éphésiens 1. 22, 23).