Le Seigneur est proche
Le fait d’embrasser quelqu’un peut être vu de deux manières.
Dans un sens, c’est de cette façon que s’exprime une relation humaine intime entre deux personnes. Effectivement, il y a “un temps d’embrasser” – littéralement prendre dans ses bras pour des relations intimes dans ce sens symbolique –, et selon la Parole de Dieu, c’est dans le mariage que cela se réalise. Depuis le récit de la création, Dieu indique clairement que la sexualité a sa place dans ce qu’il a prévu dans le cadre du mariage d’un homme et d’une femme. “C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair” (Genèse 2. 24). L’apôtre Paul aborde ce sujet dans sa première lettre aux Corinthiens (7. 1-5). Si on se comporte selon l’ordre de Dieu dans la création, ce sera alors pour la bénédiction mutuelle du mari et de la femme. Mais si on donne libre cours à sa sexualité hors du mariage, c’est un péché, et il n’en résulte que peine et désastre. Il y a par conséquent “un temps de s’éloigner des embrassements”. Toute personne mariée commet adultère si elle a une relation sexuelle avec une autre personne que son conjoint. Et tout célibataire, ou quelqu’un qui n’a plus de conjoint, commettrait la fornication en se permettant un tel acte.
Dans un autre sens, embrasser une personne peut simplement signifier qu’on lui témoigne de l’affection. Et parmi les croyants, on peut dire dans ce sens là, de façon générale, qu’il y a un temps pour embrasser. Le Seigneur a dit : “Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous l’un l’autre… À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous” (Jean 13. 34, 35). Les apôtres Paul et Pierre disent aux croyants : “Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser” (1 Corinthiens 16. 20) ; “Saluez-vous les uns les autres par un baiser d’amour” (1 Pierre 5. 14). Mais malheureusement, “un temps de s’éloigner des embrassements” peut survenir parmi les croyants si l’assemblée doit placer quelqu’un sous la discipline et si la gravité de son état doit l’amener à le considérer comme un “méchant” (1 Corinthiens 5. 11, 13). Qu’il serait merveilleux si, dans un tel cas, la grâce de Dieu amenait le croyant qui a péché à la repentance et à la restauration ! Après sa restauration, il y aurait à nouveau un temps béni pour “embrasser” (voir 2 Corinthiens 2. 6-8).