Le Seigneur est proche
Lorsque les Juifs revenus de leur captivité à Babylone ont commencé à rebâtir le temple à Jérusalem, les Samaritains, que la Parole de Dieu appelle leurs “ennemis”, ont proposé de le construire avec eux. Les chefs des Juifs ont alors refusé leur offre, et avec raison, car les Samaritains n’adoraient pas Dieu comme eux. D’ailleurs, les gens du pays parlaient de Dieu aux Juifs en disant “votre Dieu”, et dans leur réponse les Juifs disaient “notre Dieu” ou le “Dieu d’Israël” (v. 3).
La lumière ne se mélange pas aux ténèbres. L’Éternel avait commandé à son peuple de ne pas se mélanger aux habitants du pays, de peur qu’ils ne soient entraînés dans leur idolâtrie et leur immoralité. Comment auraient-ils pu construire ensemble un temple à Celui qui est très saint ? Il avait ordonné à Israël de n’avoir aucun autre dieu devant Lui, et avait interdit d’adorer des images !
Ces peuples mélangés habitant en Samarie montrent bientôt de l’hostilité. “Le peuple du pays rendit lâches les mains du peuple de Juda ; et ils leur firent peur de bâtir, et ils soudoyèrent contre eux des conseillers pour faire échouer leur plan” (v. 4, 5). Ils écrivent au roi, en accusant les habitants de Juda de reconstruire la cité rebelle de Jérusalem ; dès qu’ils reçoivent sa réponse, ils se dépêchent d’aller à Jérusalem pour faire cesser la reconstruction par la force.
Ainsi, le travail cessera durant quelques années. Les Samaritains et les autres peuples des nations d’alentour se révéleront être des ennemis du peuple d’Israël, empêchant l’œuvre de Dieu. De même, aujourd’hui, Dieu condamne le “joug mal assorti” entre son peuple et ceux qui ne sont pas sauvés (2 Corinthiens 6. 14). Cela s’applique toujours particulièrement aux activités spirituelles.