Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Il y a une saison pour tout, et il y a un temps pour toute affaire sous les cieux… un temps de pleurer, et un temps de rire ; un temps de se lamenter, et un temps de sauter de joie.
Ecclésiaste 3. 1, 4
L’Ecclésiaste et le chrétien (8)

Pour le Prédicateur, la vie est perçue comme un changement constant, passant des mariages aux funérailles, de moments de joie à des moments de peine. En effet, ces deux aspects font partie intégrante de la vie humaine. Quelquefois la joie domine, quelquefois la tristesse, et d’autres fois encore elles se succèdent sans transition. Le Seigneur Jésus lui-même a connu ces deux situations sur la terre. Il a assisté à une noce (Jean 2) et a pleuré ensuite, lors d’un décès (Jean 11).

L’apôtre Paul a aussi parlé de ces deux choses. Il parle plus d’une fois de la joie dans l’Épître aux Philippiens : “Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur” (3. 1 ; voir 1. 4, 18, 25 ; 2. 2, 17, 28, 29 ; 4. 1, 4, 10). Mais dans la même épître, il mentionne aussi ses larmes : “Plusieurs marchent (je vous le disais souvent et maintenant je le dis même en pleurant) comme des ennemis de la croix du Christ” (3. 18). Comme croyants, nous ressentirons profondément la joie et la peine dans notre propre vie, ainsi que dans celle d’autres croyants – mais pas de la même manière que ceux qui sont sans Dieu et sans espérance dans le monde. Et il serait heureux de pouvoir, comme le dit Paul, partager la joie de nos frères (voir 2 Corinthiens 1. 24). “Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent, et pleurez avec ceux qui pleurent” (Romains 12. 15).

À votre avis, qu’est-ce qui est le plus facile, pleurer, ou se réjouir avec nos frères et sœurs ? Peut-être ne devrions-nous pas répondre trop rapidement. Lorsque des amis chrétiens sont dans la tristesse et le deuil, ne ressentons-nous pas naturellement de la sympathie pour eux et ne pouvons-nous pas pleurer avec eux ? Mais comment réagissons-nous dans le cas où des croyants se réjouissent parce que le Seigneur leur a accordé une bénédiction ou une faveur qu’il n’a pas jugé bon de nous accorder jusqu’ici ? C’est une bénédiction de pouvoir se réjouir avec les autres, sans en être jaloux.

M. Vogelsang

×