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Le Seigneur est proche

Naaman, chef de l’armée du roi de Syrie, était un grand homme devant son seigneur, et considéré, car par lui l’Éternel avait délivré les Syriens ; et cet homme était fort et vaillant, mais lépreux.
2 Rois 5. 1
Comment guérir du péché

Naaman avait de remarquables qualités ; mais elles étaient gâchées par un gros handicap : il avait la lèpre. Cette situation est l’image saisissante de beaucoup de gens dans ce monde : ils ont des qualités exceptionnelles et ont fait des choses remarquables, mais hélas, ils sont pécheurs !

Dieu se sert dans la Bible de ce terrible mal pour nous parler des ravages du péché qui a atteint toute l’humanité. Il commence parfois par ronger les doigts, et ensuite le bras (image de nos actions), ou encore il se déclare dans la tête (image de nos pensées). Comme la lèpre, la nature pécheresse en nous peut ne pas être encore visible chez un enfant, mais elle se manifestera plus tard, de différentes manières. Toute maladie symbolise dans la Bible, d’une manière ou d’une autre, les ravages du péché, mais la lèpre en est l’une des illustrations les plus frappantes.

Personne ne pouvait guérir de la lèpre. Il fallait donc un miracle accompli par Dieu lui-même pour guérir la lèpre de Naaman. Élisée envoie un messager pour lui dire de se laver sept fois dans le Jourdain pour être guéri (v. 10). En recevant ce message, Naaman se met d’abord en colère. Il avait espéré être guéri de sa lèpre d’une autre manière ! Mais il n’y a qu’une seule façon d’être débarrassé du péché : faire ce que Dieu dit. Et après s’être plongé sept fois dans le Jourdain, Naaman est complètement guéri (v. 14) !

De même, un miracle de la grâce de Dieu est nécessaire pour ôter la culpabilité de nos péchés. Le Jourdain parle de la mort – la mort de Christ –, et celle-ci procure la guérison des pécheurs qui reçoivent Christ comme Sauveur. Il “a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification” (Romains 4. 25). C’est l’image que nous donne le baptême : “Nous avons… été ensevelis avec lui par le baptême, pour la mort, afin que, comme Christ a été ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie” (6. 4).

L.M. Grant

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