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Le Seigneur est proche

Moi, j’ai reçu du Seigneur ce qu’aussi je vous ai enseigné : c’est que le Seigneur Jésus, la nuit où il fut livré, prit un pain, et après avoir rendu grâces, il le rompit et dit : “Ceci est mon corps, qui est pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.” De même il prit la coupe aussi, après le souper, en disant : “Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang : faites ceci, toutes les fois que vous la boirez, en mémoire de moi.” Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne.
1 Corinthiens 11. 23-26
Les quatre révélations faites à Paul (3)
La Cène du Seigneur

Pendant la nuit où il a été trahi et livré, Jésus a dit à ses disciples : “Faites ceci en mémoire de moi” (Luc 22. 19). Si nous n’avions que les récits des évangiles, nous aurions sûrement conclu que ce souper où le Seigneur a prononcé ces paroles n’était que pour les disciples juifs. C’est ce qu’enseignent en effet certaines personnes, et ainsi elles ne célèbrent pas du tout la Cène du Seigneur, pensant que ce n’est pas pour les chrétiens. Mais Paul a écrit ce qu’il a reçu personnellement du Seigneur Jésus : la célébration de ce mémorial doit être observée “jusqu’à ce qu’il vienne” (1 Corinthiens 11. 26) ! Le Seigneur a montré aussi à Paul en quoi consiste ce mémorial. Non pas un repas complet comme celui de la Pâque, mais simplement “un pain” et “la coupe” que l’on prend “en mémoire” de lui.

Le Seigneur Jésus est l’objet central de la Cène, car sa raison d’être est le souvenir de sa Personne : sa vie, ses gloires variées, ses souffrances, et particulièrement sa mort. Christ est le point central, non pas les adorateurs.

Le terme grec traduit par “en mémoire” signifie littéralement “rappelé à l’esprit”. Dans le texte original, ce mot n’est employé qu’une seule autre fois dans le Nouveau Testament, en rapport avec les sacrifices (voir Hébreux 10. 3). Dans l’Ancien Testament, les mêmes sacrifices d’animaux qui étaient offerts chaque année, rappelaient à l’esprit de l’adorateur que ses péchés n’avaient pas été définitivement ôtés. Quel contraste avec la position du chrétien ! La révélation donnée à Paul est vraiment merveilleuse ! Nos péchés ont été ôtés à jamais par un seul et parfait sacrifice. Ces péchés ne devraient pas être rappelés lorsque nous nous souvenons de Celui qui les a effacés.

d’après B. Reynolds

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