Comme chrétiens, nous ne nous sentons pas trop concernés par les idoles, qu’elles soient de bois ou de pierre, ou même par les idoles modernes : les stars du sport, de la musique, etc. Rapidement, nos cœurs se tranquillisent et nous ne disons pas comme David : “Sonde-moi, ô Dieu ! et connais mon cœur ; éprouve-moi, et connais mes pensées… et conduis-moi dans la voie éternelle” (Psaume 139. 23, 24).

Mais rappelons-nous qu’une idole correspond à tout ce qui captive mon cœur et mon imagination plus que Dieu, tout ce en quoi je place ma confiance, ma sécurité, mon identité, mes perspectives – tout ce qui remplace ce que Dieu seul peut donner.

Prenons le temps de placer devant Dieu ces domaines de notre vie : la gestion de l’argent (voir 1 Timothée 6. 6-10), la recherche effrénée d’une relation amoureuse, la carrière professionnelle, les choix d’études, l’utilisation du smartphone… Quelles sont mes motivations : Est-ce la puissance, la reconnaissance de mon entourage, le désir d’être accepté par Dieu, ou est-ce de tout faire “comme pour le Seigneur” (Colossiens 3. 23), en réalisant que je lui appartiens totalement (1 Corinthiens 6. 19, 20) ?

Ne nous leurrons pas, notre cœur est une fabrique à idoles ! Notre chair a toujours tendance à vouloir se passer de Dieu. Vivre sans Dieu, c’est vivre dans le péché, et “le salaire du péché, c’est la mort” (Romains 6. 23). L’idole qui règne sournoisement dans notre vie nous détruit : en effet, ce qui fait notre trésor en dehors de Dieu, nous asservit, nous dévore et transforme notre vie négativement. Nous ne vivons plus, “nos regards n’étant pas fixés sur ce qui se voit, mais sur ce qui ne se voit pas : car les choses qui se voient sont temporaires, mais celles qui ne se voient pas sont éternelles” (2 Corinthiens 4. 18). Non, il ne faut pas seulement supprimer les idoles de nos cœurs, mais les remplacer (voir Colossiens 3. 1-5). Notre cœur a besoin d’être rempli par notre Dieu. À lui soit la gloire !

Quelques réflexions pour m’aider à déceler les idoles de mon cœur :

– Ma vie chrétienne est définie par ce que je fais de ma solitude.

– Si les réponses à mes prières sur des sujets précis sont négatives ou inexistantes, est-ce que je sombre dans un désespoir profond, ou suis-je prêt à me soumettre à Dieu et à lui faire confiance ?

– Me manque-t-il quelque chose pour être heureux ?