La vie de Samson (Juges 13 à 16) avait commencé sous les meilleurs auspices, et son témoignage aurait pu être utile et béni. Sa foi était réelle, son âme était en relation avec Dieu, et il y avait des preuves de la vie divine ; et pourtant son utilité et sa bénédiction ont été perdues par la convoitise de la chair.

Ne pensons pas que cela ne peut pas nous arriver. Que nous soyons jeunes ou vieux, si Dieu ne nous garde pas, nous sommes tous en danger de tomber dans le même travers. Il serait bon de lire de temps en temps les paroles d’avertissement de Proverbes 7 et de penser à Samson. Souvenons-nous des enseignements de la Parole de Dieu. Croyons aussi fermement que Dieu peut nous garder. “Si j’ai dit : Mon pied glisse, ta bonté, ô Éternel ! m’a soutenu” (Psaume 94. 18). Quand Pierre était en train de s’enfoncer dans la mer de Galilée, Jésus a aussitôt tendu la main et l’a saisi (Matthieu 14. 30, 31).

La vigilance est absolument nécessaire. Au début, Samson n’aurait jamais imaginé finir dans une prison à Gaza. Tout était alors attrayant pour lui. Cependant, les yeux qui se sont attardés sur la jeune fille philistine allaient être un jour crevés, et la force qui avait tué le jeune lion disparaîtrait. Plus tard, Samuel a été élevé comme Samson – les deux ont été consacrés à Dieu avant leur naissance et élevés dans ce but –, mais l’un a gâché sa vie, tandis que l’autre a vécu selon la volonté de Dieu et a produit du fruit qui a demeuré.

Si nous sommes conscients que le Père nous aime, et si en retour nous aimons le Père et le Seigneur Jésus, cela ôtera notre goût pour les choses du monde. En revanche, si nous accordons au monde une entrée dans nos cœurs et dans nos vies, et si nous aimons ce que le monde aime, nous ne profitons plus de l’amour du Père. “Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui… mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement” (1 Jean 2. 15, 17).