Le Seigneur est proche
Nous avons beaucoup de difficultés à surmonter le mal par le bien (Romains 12. 21) ; si nous suivons nos penchants naturels, nous ne répondrons pas comme Christ le faisait à de vifs sarcasmes et ne réagirons pas comme lui face à des torts immérités. Nous avons besoin d’apprendre de Christ, “débonnaire et humble de cœur” (Matthieu 11. 29).
Les traits de caractère si beaux de notre Seigneur, que l’apôtre Pierre décrit dans les versets ci-dessus, ont rayonné dans sa vie pour que nous les imitions. Jésus a fait face au mépris, s’approchant ainsi de Nathanaël, qui avait dit de lui : “Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ?” (Jean 1. 46). C’était en effet la ville dans laquelle le Seigneur avait grandi. Passant par-dessus cette insinuation peu aimable, le Sauveur commence par souligner une qualité de son interlocuteur : “Voici un vrai Israélite, en qui il n’y a pas de fraude” (v. 47). Plus tard, alors que ses disciples l’avaient abandonné (Matthieu 26. 56), il leur apparaît après sa résurrection et, au lieu de les blâmer, leur dit : “Paix à vous !” (Jean 20. 19).
Parmi les disciples, plusieurs semblent s’être imprégnés de cette manière d’agir. Paul s’est senti obligé de reprendre Pierre en présence de tous, et il le rappelle en écrivant aux Galates (2. 11-14). Pierre doit avoir vivement ressenti la sévérité de ce reproche, mais comment a-t-il réagi ? Dans sa deuxième épître, il parle de Paul en disant : “Notre bien-aimé frère Paul” (3. 15) !
Lorsque nous sommes tentés de dire une parole dure, ou de répliquer d’une manière hâtive et tranchante, demandons-nous si notre Sauveur aurait réagi de cette manière. Si les gens sont peu aimables, peu reconnaissants, ou manquent d’égards, présentez vous-même la cause à Dieu. Parlez-lui des fautes des autres, mais seulement en prière. Riposter ? Pareille pensée ne devrait pas avoir de place dans le cœur du chrétien – “ce n’est pas ainsi que vous avez appris le Christ” (Éphésiens 4. 20).