Le Seigneur est proche
Le monde ne peut concevoir que des contrefaçons de l’amour, ses motifs ne sont jamais purs, jamais totalement désintéressés. Seul l’amour de Dieu est l’amour véritable qui trouve sa source en Lui-même et non dans celui qui en est l’objet. C’est d’un tel amour que nous avions besoin d’être aimés, puisqu’il n’y avait rien d’aimable en nous (Tite 3. 3). C’est à la croix que nous apprenons à connaître l’infini de cet amour : “Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique…” (Jean 3. 16). “Lui a laissé sa vie pour nous”.
Cet amour divin est versé maintenant dans nos cœurs (Romains 5. 5) pour que nous puissions aimer à notre tour : “Nous, nous aimons parce que lui nous a aimés le premier” (1 Jean 4. 19). “Nous, nous devons laisser notre vie pour les frères”.
Les versets suivants soulignent la nécessité d’une bonne conscience, d’un cœur qui ne nous condamne pas. Si nous ne pratiquions que ce qui est agréable au Seigneur, il pourrait exaucer sans exception toutes nos prières. Des parents qui approuvent la conduite de leur enfant lui accorderont volontiers ce qu’il viendra leur demander (v. 22 ; comp. Jean 8. 29 ; 11. 42). Demeurer en lui, c’est l’obéissance ; lui en nous, c’est la communion qui en résulte (v. 24 ; 2. 4-6 ; 4. 16 ; Jean 14. 20 ; 15. 5, 7). Plongez dans la mer un vase ouvert : il y sera à la fois baigné et rempli. Qu’il en soit ainsi de nos cœurs et de l’amour du Christ !
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