Le Seigneur est proche
Sur le plan de la vie naturelle, il y a un moment particulier où un homme naît et un moment où il meurt. Et Moïse dit : “Les jours de nos années montent à soixante-dix ans, et si, à cause de la vigueur, ils vont à quatre-vingts ans, leur orgueil encore est peine et vanité ; car notre vie s’en va bientôt, et nous nous envolons… Enseigne-nous ainsi à compter nos jours, afin que nous en acquérions un cœur sage” (Psaume 90. 10, 12). Il est sage pour l’homme, d’une manière générale, d’envisager le fait qu’il doit mourir car “il est réservé aux hommes de mourir une fois” (Hébreux 9. 27). En tant que croyants, nous avons la merveilleuse perspective que nous n’aurons peut-être pas à mourir si le retour du Seigneur pour chercher son épouse – l’Église, l’ensemble des croyants – a lieu auparavant.
Dieu, dans sa souveraineté, a le droit exclusif de déterminer, dans la vie d’un homme, le temps de naître ou le temps de mourir. Mais l’homme naturel a toujours essayé d’intervenir là où Dieu est souverain, au début de la vie de l’homme (avortement), ou à la fin de sa vie (suicide assisté, euthanasie).
Mais un autre aspect de ce verset est encore plus important. Il y a un temps de naître, dans le sens de naître de nouveau. Et ce temps, c’est maintenant, aujourd’hui : “Voici, c’est maintenant le temps favorable ; voici, c’est maintenant le jour du salut” (2 Corinthiens 6. 2). “Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs” (Hébreux 3. 15). Si vous ne mettez pas à profit le temps de naître de nouveau, le temps de mourir viendra inévitablement, ce que la Bible appelle “la seconde mort” : “c’est la seconde mort, l’étang de feu” (Apocalypse 20. 14). Mais pour tous ceux qui sont sauvés par le sang de Christ, la seconde mort n’est pas une cause de crainte. “Bienheureux et saint celui qui a part à la première résurrection : sur eux, la seconde mort n’a pas de pouvoir” (v. 6). Ce serait tellement grave si ce qui a été dit au sujet du Pharaon devait être dit à votre sujet : “Il a laissé passer le temps !” (Jérémie 46. 17).