Les événements relatés en Exode 33 à 34 doivent être compris à la lumière de 2 Corinthiens 3. 7 – 18. Après qu’Israël eut péché en adorant le veau d’or, Moïse a intercédé pour le peuple. Ensuite la Loi lui a été donnée une deuxième fois, mais elle était alors mêlée avec de la miséricorde. On peut le comprendre en voyant comment Dieu présente ses nouvelles dispositions envers le peuple : “L’Éternel… miséricordieux et faisant grâce… pardonnant l’iniquité, la transgression et le péché” (Exode 34. 6, 7). Certaines personnes enseignent que ce mélange de loi et de miséricorde est ce qui constitue en réalité l’évangile. Il n’en est rien ! En fait, c’était cette combinaison même de la miséricorde et de la Loi que l’apôtre Paul désigne comme le “ministère de la mort”, ou “ministère de la condamnation” (2 Corinthiens 3. 7, 9).

Ce ministère avait bien une certaine gloire, mais il “devait prendre fin” et être remplacé par le “ministère de l’Esprit” qui est beaucoup plus glorieux que tout ce que Moïse avait vu sur la montagne (v. 8, 9). “Ce qui alors a été marqué par la gloire n’a pas été glorifié en comparaison de cette gloire qui lui est infiniment supérieure” (v. 10). Le croyant peut maintenant contempler la gloire du Seigneur et être transformé par elle (v. 18), car nous voyons “la gloire de Dieu dans la face de Christ”. La gloire que Moïse a vue, c’était Dieu vu “par derrière”, mais nous, en tant que chrétiens, nous regardons directement la face de Christ.

Voulez-vous voir la gloire de Dieu ? Alors regardez à Jésus (Jean 1. 18). Dans très peu de temps, nous verrons sa face sans en être aucunement empêchés par la chair (Apocalypse 22. 4). Mais nous n’avons pas à attendre jusque-là ; nous pouvons commencer à regarder à lui dès maintenant !