Le Seigneur est proche
Qu’a fait la philosophie de la Grèce pour ses adeptes ? Elle a fait d’eux des adorateurs ignorants, adorant un “dieu inconnu” (Actes 17. 23). L’inscription même sur leur autel révélait à l’univers leur ignorance et leur honte. Nous pouvons légitimement nous demander si la philosophie a fait mieux pour la chrétienté que pour la Grèce. A-t-elle communiqué la connaissance du vrai Dieu ? Qui pourrait oser l’affirmer ? Il y a des millions de gens baptisés partout dans la chrétienté qui ne connaissent rien de plus du vrai Dieu que ces philosophes qui ont rencontré Paul dans la ville d’Athènes.
En réalité, tous ceux qui connaissent vraiment Dieu ont le privilège de posséder la vie éternelle. C’est ce que notre Seigneur Jésus Christ déclare, de la manière la plus nette : “La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ” (Jean 17. 3). C’est la chose la plus précieuse pour toute âme qui, par la grâce, a obtenu cette connaissance. Connaître Dieu, c’est avoir la vie – la vie éternelle.
Mais comment puis-je connaître Dieu ? Où puis-je le trouver ? La science et la philosophie peuvent-elles me le dire ? L’ont-elles jamais dit à qui que ce soit ? Ont-elles jamais guidé quelque pauvre voyageur pour qu’il entre dans ce chemin de vie et de paix ? Non, jamais : “Le monde, par la sagesse, n’a pas connu Dieu”. Les écoles contradictoires de philosophie antique ne pouvaient que plonger l’esprit humain dans une profonde obscurité et dans un égarement sans espoir. Les différentes écoles de philosophie moderne ne sont pas meilleures. Quelle que soit l’époque, la philosophie humaine ne peut offrir, à celui qui recherche sérieusement la vérité, que des questionnements et des spéculations vaines. Comment, alors, devons-nous connaître Dieu ? Si un tel résultat extraordinaire dépend de cette connaissance de Dieu, si le connaître est la vie éternelle – et Jésus dit bien cela –, alors comment doit-il être connu ? La réponse ne se trouve pas dans un quelconque courant philosophique, mais dans une Personne, une seule : “Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître” (Jean 1. 18).