Le Seigneur est proche
Dans les huit premiers versets du chapitre 3, Salomon met en contraste quatorze paires de choses opposées et demande à la fin : “Celui qui agit, quel profit a-t-il de ce à quoi il travaille ?” (v. 9). De son point de vue, cela aussi est vanité. Si le positif est annulé par le négatif, quel sens y a-t-il à cela ? Quatorze moins quatorze, cela fait zéro. Mais si nous regardons un peu plus au fond des choses, il y a beaucoup à apprendre pour le croyant dans ce passage.
Considérons le premier verset : qu’il y ait un temps et une saison pour tout, c’est bien un principe biblique. Même quand on considère l’action de Dieu, la Bible parle de différents temps.
Dans l’accomplissement du temps : “Quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils” (Galates 4. 4).
Au temps convenable : “Christ, alors que nous étions encore sans force, au temps convenable, est mort pour des impies” (Romains 5. 6). “Humiliez-vous… afin qu’il (Dieu) vous élève quand le temps (convenable) sera venu” (1 Pierre 5. 6). Mais cette expression est également employée en relation avec la responsabilité du croyant : “Le Seigneur dit : Quel est donc l’intendant fidèle, sage, que le maître établira sur ses domestiques pour leur donner au temps convenable leur ration de blé ?” (Luc 12. 42).
Au moment opportun : “Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin de recevoir miséricorde et de trouver grâce, pour avoir du secours au moment opportun” (Hébreux 4. 16).
Rachetant le temps : “Veillez donc à marcher soigneusement… saisissant l’occasion (ou : rachetant le temps), parce que les jours sont mauvais” (Éphésiens 5. 15, 16).
Ces versets montrent que pour Dieu comme dans la vie du croyant, il y a des temps différents que celui-ci a la responsabilité de discerner.