L’Épître aux Hébreux est riche en superlatifs pour nous présenter la splendeur de la gloire de Dieu telle que Christ nous l’a révélée. Il n’est plus question dans ce verset de l’humble grâce du Fils marchant sur la terre ; c’est bien en effet sa gloire infinie qui est mise en avant, sa gloire éternelle, mais aussi celle qui est liée à son œuvre.

Est-il seulement le reflet de la gloire de Dieu ? Non, bien plus que cela, il en est le “resplendissement”, l’éclat même, un peu comme la lumière du soleil révèle la merveille du rayonnement et de la chaleur de notre étoile. Il ne reflète pas seulement cette lumière, il en est lui-même le rayonnement. Il n’exprime pas seulement quelque chose de Dieu ; il est bien plutôt lui-même l’expression de Dieu en personne.

Comment louer assez la grandeur de sa Majesté ? Quels mots, quels adjectifs, quelles expressions assez fortes pourrions-nous utiliser pour parler de sa gloire comme il convient ? Non seulement il a tout créé, mais sans sa puissance, rien de ce que nous connaissons ne subsisterait !

Et il n’est pas seulement le Créateur, il est aussi le Sauveur. Afin de nous purifier de nos péchés, il s’est offert lui-même pour en supporter la condamnation à notre place. Saint et pur, il était le seul que Dieu pouvait agréer pour cela. Dieu a montré sa pleine satisfaction en le faisant asseoir à sa droite. Tous ceux qu’il a sauvés l’adorent dès maintenant en contemplant par la foi cette gloire de leur Sauveur. Mais bientôt toute la création reconnaîtra sa gloire de Dieu créateur et de Dieu sauveur en se prosternant devant lui. “Dieu l’a élevé très haut et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus se plie tout genou des êtres célestes, terrestres et infernaux, et que toute langue reconnaisse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père” (Philippiens 2. 9-11).