Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi… et vous trouverez le repos de vos âmes.
Matthieu 11. 29
Un joug facile pour le croyant

Lorsqu’un animal de trait est mis sous un joug, lié à un autre, il est contraint d’avancer avec lui, au même rythme que lui. Le Seigneur nous invite à nous mettre sous le même joug que lui, à marcher là où il a marché. C’est ainsi que nous trouvons le repos.

Jésus nous donne d’abord le repos de la conscience, un repos stable qui découle de la certitude que tout est accompli. C’est ce qu’il dit au verset précédent : “Venez à moi… et moi, je vous donnerai du repos(v. 28). Ce repos, nous l’obtenons lorsque nous confessons nos péchés à Jésus et que nous l’acceptons comme notre Sauveur.

Mais ensuite, le chemin se poursuit, et nous devons traverser les circonstances de notre vie quotidienne. Il y a des épreuves, des difficultés, des déceptions, et des échecs de toute sorte. Aucune de ces choses ne peut, en aucune manière, affecter le repos que Jésus donne ; mais elles peuvent perturber très gravement le repos que nous devons trouver. Elles ne troublent pas la conscience, mais elles peuvent troubler le cœur et nous rendre agités et impatients. Comment doit-on réagir face à cela ? En prenant le joug de Christ.

Sous son joug, j’apprends de lui, j’apprends à me soumettre complètement à la volonté de Dieu. En marchant dans les pas de Jésus, j’apprends à dire comme lui, sans la moindre réserve, et du plus profond de mon cœur : “Que ta volonté soit faite” (Matthieu 26. 42). Prendre le joug de Christ me permet de comprendre son amour envers moi et sa sagesse infinie dans toutes ses décisions à mon égard, à tel point que même si je pouvais les changer, je ne voudrais pas qu’elles soient différentes. Voilà le repos que le chrétien peut trouver en Christ. Il ressemble alors à son Maître, qui était toujours tranquille et en paix face à l’opposition des hommes, ce Maître qui nous dit : “Apprenez de moi”.

Nous trouvons le repos quand nous courbons la tête,
Ô Sauveur adoré, sous ton joug plein d’amour,
Apprenant de toi seul, de ta grâce parfaite,
À porter patients le faix de chaque jour.

J.N. Darby

×