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Le Seigneur est proche

Pour nous, nous y sommes justement (sous le jugement), car nous recevons ce que méritent les actes que nous avons commis ; mais celui-ci n’a rien fait qui ne doive pas se faire. Et il disait à Jésus : Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume ; Jésus lui dit : En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.
Luc 23. 41-43
La conversion du brigand (2)

Que s’est-il passé ? Un rayon de la gloire divine a brillé sur cet homme ; il a transpercé sa conscience et illuminé tout son être moral. C’est la foi au Seigneur Jésus qui “vient de ce qu’on entend – et ce qu’on entend par la parole de Dieu” (Romains 10. 17). Il a entendu la prière du Christ crucifié et cette parole a été le marteau qui a brisé le roc de sa conscience endurcie (voir Jérémie 23. 29).

Sa conscience a été réveillée et purifiée. Il est dans la lumière. Il craint Dieu et non l’homme. Il a le sentiment profond d’être coupable comme son compagnon, mais il donne gloire à Dieu, à Christ qu’il glorifie et qu’il reconnaît implicitement comme ayant pris sa place sous le jugement. Sa confession montre son sens aigu de la justice : “nous y sommes justement”. Il n’accuse pas les circonstances comme on aime souvent le faire. La honte et le châtiment lui sont arrivés justement. Sa conscience et son cœur sont touchés. Il condamne les actes que son compagnon et lui-même ont commis.

Il témoigne au sujet du divin crucifié et lui rend justice : “Celui-ci n’a rien fait qui ne doive pas se faire”. Comment le sait-il ? Il est éclairé par ce rayon de gloire divine qui pénètre son cœur. Qui enseigne comme Dieu (voir Job 36. 22) ? Il sait. Que de progrès en quelques instants ! Ah, si nous laissions nos cœurs et nos consciences dans cette lumière ! Jésus est Fils de Dieu, sans péché. Il est le Remplaçant du brigand ; il est son Seigneur venu sur la croix pour lui. Quel amour que son amour ! Il s’enhardit et s’adresse à lui. Que va-t-il demander ? Qu’il soit descendu de la croix ? Non ! La vie de ce monde n’a aucun attrait pour lui. Il ne pense qu’à son Seigneur, qui doit nécessairement revenir en gloire, et ayant confiance en son amour, il lui demande de se souvenir de lui ; il désire rester près de Jésus : c’est l’ardeur du “premier amour” (voir Apocalypse 2. 4).

La réponse de Jésus est merveilleuse : “Aujourd’hui tu seras avec moi”. Tu seras : quelle certitude ! Avec moi : quelle compagnie ! Aujourd’hui : quelle promptitude !

E. Sahy

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