Nous avons lu hier le témoignage d’Azadeh qui a prié Dieu de lui montrer si le message de la foi chrétienne était vrai. Donnons-lui encore la parole :

“Suite à ma prière, je n’avais rien reçu de particulier. Et je me dis : “C’est dommage. Dieu, tu vois, demain, je rentre chez moi, je vais retourner à ma vie passée. Et tu ne m’as pas parlé. C’est dommage, parce que j’ai vu, en côtoyant ces chrétiens, qu’ils avaient quelque chose que je sentais comme vraiment vivant.”

Le lendemain, je commence à lire des magazines pour me changer les idées. Au moment où j’étais détendue, déconnectée de tout cela, je sens une sensation étrange, physique. Mon cœur commence à s’emballer. Comme je suis médecin, j’ai d’abord pensé à un malaise vagal. Je m’examine, je m’allonge, je prends mon pouls et je me dis : “Repose-toi, change tes idées, ça va passer, c’est juste psychologique”.

Mais au fur et à mesure, cette puissance prend de l’ampleur, au point que je réalise qu’elle ne vient pas de moi, mais de l’extérieur. Là, je m’assois sur le canapé, et je prends conscience qu’une puissance m’entoure et remplit toute la pièce. À ce moment précis, je réalise : “mais c’est Dieu !” J’étais saisie d’une crainte sainte en me disant : “Qu’est-ce qui m’arrive, qu’est-ce qui se passe ici ?” Soudain, cette puissance se transforme en amour. Un amour éternel, un amour qui n’est pas humain, un amour qui envahissait la pièce, qui était désintéressé, un amour magnifique, indescriptible. Et en même temps, une paix, une sérénité, quelque chose de solide, de fort, de sain, de véritable.”