La scène se déroule quelques jours avant que Jésus soit condamné puis crucifié. Judas est présent, déjà déterminé à livrer son maître pour une somme d’argent ridicule. Jésus est à table, avec beaucoup d’invités. Une femme verse un parfum sur lui, en signe d’adoration. Quelques convives s’indignent et lui font des reproches : un parfum d’une telle valeur, quel gaspillage ! Ils ne comprennent pas le motif de son geste. Mais Jésus, touché profondément, dit : “Elle a anticipé le moment d’oindre mon corps pour la mise au tombeau” (v. 8). D’une certaine manière, cette femme comprend que si elle veut offrir son hommage à Jésus, c’est maintenant ! Bientôt il ne sera plus là. Elle a apporté ce parfum pour lui avant sa mort, un parfum de nard pur qui représentait une somme considérable, environ le salaire annuel d’un ouvrier. Jésus reconnaît ce dévouement, et déclare : “Elle a fait une bonne œuvre envers moi… Ce qui était en son pouvoir, elle l’a fait… Partout où cet évangile sera prêché, dans le monde entier, on parlera aussi de ce que cette femme a fait, en souvenir d’elle” (v. 6, 8-9).

Aujourd’hui, Jésus est ressuscité, il est vivant dans le ciel, auprès de Dieu. Chacune de nos journées est l’occasion de l’honorer par nos actions, et de lui dire notre amour, comme “un parfum de bonne odeur”. Cela nous demandera peut-être de donner notre temps ou notre argent, c’est le prix de l’amour ! Jésus se souvient de ces sacrifices faits pour lui. N’attendons pas davantage pour le servir, le louer et l’adorer !