La Bonne Semence
L’espoir se définit comme le fait d’attendre quelque chose de favorable. Il s’apparente à une émotion. Dans la difficulté, il nous laisse entrevoir que les choses iront mieux. Mais l’espoir ne peut se fonder que sur des probabilités, jamais sur des certitudes. Et quand la chose espérée ne se réalise pas, la désillusion est de taille. Même le croyant, dans un moment de détresse, peut désespérer de l’avenir, comme Job, très éprouvé : “Où donc est mon espoir ? Et mon espoir, qui le verra ?” (Job 17. 15).
Quant à l’espérance, la Bible la décrit comme une attitude de confiance, et d’attente de la réalisation des promesses de Dieu. Ce n’est pas, comme l’espoir, l’idée imprécise que les choses pourraient aller mieux, mais la ferme conviction que Jésus se tiendra près de nous chaque jour, et qu’il reviendra bientôt pour mettre fin à nos difficultés terrestres. L’espérance, finalement, se résume à une personne, Jésus, avec qui les croyants passeront une éternité de bonheur (texte du jour).
Cette espérance s’appuie sur un élément indispensable, la foi, qui dirige les regards vers Dieu : “Que votre foi et votre espérance soient en Dieu” (1 Pierre 1. 21). La foi permet au chrétien de s’approprier les promesses contenues dans la Bible, et de s’en réjouir à l’avance. Elle lui permet de percevoir d’une manière différente les événements de sa vie. Que peuvent nous faire les attaques de ce monde si nous avons l’espérance d’être heureux pour toujours avec Dieu ? L’espoir est fort, enthousiaste, mais il n’offre aucune garantie. Seule l’espérance que donne la foi apporte la paix.