“Si vous voulez voir une dernière fois votre amie, avant la fermeture du cercueil, suivez-moi.” Cette invitation de l’agent des pompes funèbres est solennelle. La Bible parle de notre corps comme d’une simple tente qui peut être détruite (2 Corinthiens 5. 1). Elle nous révèle aussi que lorsque le croyant meurt, il est “absent du corps” mais “présent avec le Seigneur” (2 Corinthiens 5. 8). Son corps retourne à la poussière, mais son âme entre dans le repos près de son Sauveur.

Le croyant connaît la promesse de la venue prochaine du Seigneur Jésus pour chercher tous ceux qui lui appartiennent : “Les morts en Christ ressusciteront en premier lieu ; puis nous, les vivants qui restons, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air : et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc l’un l’autre par ces paroles” (1 Thessaloniciens 4. 16-18). Quel encouragement pour nous, croyants, de savoir que nous nous reverrons dans le ciel avec des corps ressuscités et glorifiés. Ainsi, ce n’est pas la “dernière fois” que nous voyons notre amie.

Il y a encore une certitude plus merveilleuse : celle de voir Jésus dans sa beauté et d’être avec lui. Il nous a tant aimés qu’il a laissé sa vie pour nous (1 Jean 3. 16). Non seulement par sa mort il a délivré le croyant de sa culpabilité devant Dieu, mais il veut l’avoir près de lui dans la maison du Père, comme le verset du jour nous le rappelle. Son souhait est de nous avoir avec lui ; le nôtre est-il d’être avec lui ?