L’espérance du chrétien n’a rien de vague ni d’incertain.

Cette espérance est vivante. Elle a pour centre une personne vivante, Jésus Christ, le Fils de Dieu qui a vécu sur la terre. Puis, rejeté par les hommes, il s’est offert en sacrifice à Dieu pour subir la peine des péchés de ceux qui croient en lui. Ceux-là, il les délivre de la mort qu’il a traversée en vainqueur, car il est ressuscité d’entre les morts. Il leur donne la vie éternelle, elle les lie à lui pour toujours. Nos corps, sans doute, sont encore des corps mortels, mais un jour ils seront transformés “en la conformité du corps de sa gloire” (Philippiens 3. 21). Jusque-là, nous sommes “sauvés en espérance” (Romains 8. 24).

Cette espérance est sûre (Hébreux 6. 18-19). Comme la foi, elle repose sur Dieu lui-même. C’est lui qui a ressuscité Jésus Christ, et qui l’a fait monter dans la gloire au ciel. Aujourd’hui l’évangile proclame ces faits d’une immense portée. La garantie n’est pas une parole humaine, les preuves ne reposent pas sur des arguments humains. Dieu lui-même, tout-puissant, souverain, véritable, atteste par sa Parole (la Bible) et par son Esprit que Christ est ressuscité et glorifié. Croyant en lui sans l’avoir vu encore, nous l’aimons et nous en ressentons une immense joie. Espérant en celui qui a été victorieux de la mort et qui est élevé à la droite de Dieu, nous sommes assurés de son secours, pour aujourd’hui et pour l’éternité.

“Que le Dieu d’espérance vous remplisse de toute joie et paix en croyant” (Romains 15. 13).