L’apôtre Paul, emprisonné pour son témoignage courageux à Jésus Christ, est traduit devant le tribunal religieux de l’époque (Actes 23. 1-10). Au début de l’interrogatoire, il parle de manière abrupte au grand prêtre puis reconnaît son erreur. Ensuite il parle de la résurrection, sujet controversé qui provoque une grande agitation, de sorte qu’il faut le protéger pour éviter qu’il ne soit mis à mort par la foule.

Le voilà maintenant dans sa cellule. Quel sentiment de solitude doit-il éprouver ! Et peut-être aussi du regret pour les paroles déplacées dont il s’excusera ensuite (Actes 24. 20-21). C’est alors qu’il fait une expérience émouvante, la nuit suivante : “Le Seigneur se tint près de lui et dit : Aie bon courage” !

Plus tard, Paul est de nouveau en prison, à la fin de sa vie. Là aussi, il se sent bien seul, devant les nombreuses défections de ceux qu’il a enseignés. Il mentionne son procès récent et il écrit à Timothée : “Personne n’a été à mes côtés, mais tous m’ont abandonné”. Mais là encore Paul a expérimenté les soins touchants de son Maître, ce qui lui fait ajouter : “Le Seigneur s’est tenu près de moi et m’a fortifié”.

Jésus a connu une solitude totale. Il a supplié son Dieu : “Ne te tiens pas loin de moi,… car il n’y a personne…” (Psaume 22. 12). Mais désormais, aucun de ceux qui croient en lui ne sera jamais abandonné. Les promesses du Seigneur sont certaines : “Moi je suis avec vous tous les jours” (Matthieu 28. 20). “Lui-même a dit : Je ne te laisserai pas, et je ne t’abandonnerai pas” (Hébreux 13. 5). Quelle sécurité !