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La Bonne Semence

J’ai attendu que quelqu’un ait compassion de moi, mais il n’y a eu personne.
Psaume 69. 21
Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné ?… Ne te tiens pas loin de moi, car la détresse est proche, car il n’y a personne qui secoure.
Psaume 22. 2, 12
Il n’y a eu personne (1)

La Bible nous montre Jésus saisi d’une forte angoisse, peu avant sa crucifixion. Il prend avec lui ses trois disciples les plus proches, et leur demande de veiller avec lui. Puis il s’éloigne et, au cours d’un terrible combat intérieur, il se soumet à la volonté de son Père et accepte le supplice qui l’attend, seul moyen de sauver des êtres humains perdus. Quand il revient vers ses disciples, ils dorment. Ils ont été incapables de veiller avec lui : il n’y a eu personne pour lui témoigner de la compassion, au moment où, comme homme, il en exprimait le besoin.

Plus tard, quand les soldats viennent le faire prisonnier suite à la trahison de Judas, tous les disciples le laissent et s’enfuient (Matthieu 26. 56). Puis, Pierre le renie à trois reprises. Et les soldats le traitent sans la moindre pitié. Enfin on le crucifie. Pendant trois heures il est la cible de cruelles moqueries. On ridiculise même sa confiance en Dieu. Non, il n’y a eu personne pour apporter à Jésus le moindre réconfort ! Seuls la communion et l’amour de son Père l’ont soutenu dans ces moments terribles.

Mais Jésus va endurer pire encore. Après les trois premières heures de son supplice, des ténèbres recouvrent le pays pendant les trois suivantes. Puis, Jésus pousse un grand cri, annoncé dans le psaume 22 : “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?” Parce qu’il s’était chargé de nos péchés devant Dieu et en subissait le châtiment, Jésus a dû être abandonné de Dieu. Cette fois, il n’y a eu personne, même pas Dieu sur qui reposait sa confiance !

(à suivre)

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