En septembre 1939, une amie emmena Rose assister à la prédication d’un missionnaire américain à Budapest. Elle y trouva des réponses à un grand nombre de ses questions. Plus tard, Rose lut dans l’évangile de Jean le texte où Jésus dit à Nicodème qu’il devait “naître de nouveau”. Naître de nouveau ! Si seulement cela était possible ! Elle désirait recommencer sa vie. Ce soir-là, à l’âge de 30 ans, Rose s’agenouilla et confessa à Dieu tous ses problèmes, sa culpabilité, son désespoir. Elle reçut la nouvelle naissance, le pardon de ses péchés et fut libérée du fardeau de l’occultisme. Elle lut avec joie ce verset : “L’œuvre de la justice sera la paix, et le travail de la justice, repos et sécurité à toujours” (Ésaïe 32. 17). Elle raconte : “De toutes les fibres de mon être, j’ai donné mon cœur au Messie, au Sauveur, au Seigneur Jésus Christ. À ce moment-là, je lui ai aussi donné ma vie.”

Elle parla ensuite aux Juifs de Hongrie et de Slovaquie de ce que Jésus de Nazareth signifiait pour elle, et des prophéties de l’Ancien Testament accomplies en lui. Après avoir fait l’expérience du pouvoir déchaîné des démons, Rose put éprouver que Dieu est plus fort que n’importe quelle force au monde. Pendant la guerre, elle eut même le courage de se livrer aux officiers SS pour accompagner des déportés et leur parler de l’évangile. Rescapée des camps de concentration, elle témoigna de sa foi pendant de nombreuses années en Israël.