Les évangiles rapportent trois cas de personnes ressuscitées par Jésus. Ces trois circonstances diffèrent par le délai entre le décès et le moment où Jésus intervient.

– Une adolescente de 12 ans vient de mourir (Luc 8. 40-42 ; 49-56). Les voisins sont venus consoler les parents, par des complaintes et des pleurs rituels. Jésus écarte cette foule bruyante en disant : “Ne pleurez pas… elle dort”. Puis, dans l’intimité de la chambre, il prend la main de la jeune fille, et la voix puissante du Fils de Dieu lui ordonne de se lever de son lit.

– Le corps d’un jeune homme, fils unique d’une veuve, est déjà en route vers la tombe (Luc 7. 11-17). Le cortège funèbre croise un autre cortège, conduit par Jésus. Voyant la mère, Jésus est “ému de compassion” et lui dit : “Ne pleure pas”. Puis, avec une puissance extraordinaire qui impressionne la foule, il fait lever le défunt.

– Lazare est enseveli depuis quatre jours (Jean 11. 32-44). Le corps “sent déjà”. Cela n’empêche pas Jésus, d’une voix puissante, de faire sortir Lazare de la grotte mortuaire. Juste avant d’accomplir ce miracle encore plus spectaculaire, Jésus avait vu la douleur des sœurs du défunt et de leurs amis. Cette fois-ci, il ne dit pas : “Ne pleurez pas”, c’est lui-même qui pleure avec eux. Profonde compassion du Fils de Dieu envers ses créatures face à la perspective inévitable de la mort !

Chers amis chrétiens qui traversez l’épreuve, Jésus est le même aujourd’hui. Il domine vos circonstances. Il compatit à votre douleur et vous apporte ses consolations divines.