Caïn et Abel sont les deux premiers fils d’Adam et Ève. Caïn a offert à Dieu le fruit d’un sol maudit, et Dieu n’a pas regardé favorablement son offrande. Abel a offert par la foi un animal de son troupeau, et Dieu a accepté ce sacrifice, qui annonçait celui de Jésus Christ, l’Agneau de Dieu (Hébreux 11. 4). Caïn, contrarié et jaloux, tue son frère Abel, dont le sang coule en terre. Dieu pose alors à Caïn cette terrible question : Qu’as-tu fait ?

Plus tard, Jésus se tiendra devant le gouverneur romain Ponce Pilate, et occupera la position de l’accusé, Pilate celle du juge. Pilate ose demander des comptes au Fils de Dieu et lui pose la même question que Dieu autrefois à Caïn : Qu’as-tu fait ? Triste écho ! Jésus, le Juste, est comme identifié à Caïn, le meurtrier, mais Lui ne se défendra pas, car il fallait qu’il aille à la croix.

Bientôt, Pilate va se laver les mains, espérant dégager sa responsabilité. Il livre Jésus à ses ennemis. Ceux-ci vont le crucifier et, après sa mort, un soldat transpercera son côté avec sa lance. Le sang du Fils de Dieu coulera de son côté percé.

Mais le message que proclame le sang de Jésus est tout autre que celui d’Abel (Hébreux 12. 24). Celui d’Abel réclamait vengeance, celui de Jésus a une valeur infinie aux yeux de Dieu. Il peut faire grâce à tous ceux qui se repentent parce que Jésus a “fait la paix par le sang de sa croix”, et son sang “purifie de tout péché” (Colossiens 1. 20 ; 1 Jean 1. 7).